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Le Togo ne dispose plus d’avion présidentiel

Publié le mercredi 6 octobre 2021  |  Togo Scoop
Arrivée
© Autre presse par Présidence du Sénégal
Arrivée de Faure Gnassingbé à Dakar
Dakar, le 2 avril 2019 - Le président du Togo Faure Gnassingbé est arrivé à Dakarpour prendre part à l`investiture de Macky Sall.
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Cette affirmation peut paraître surprenante pour les Togolais. Eux qui voient à chaque déplacement de leur président de la République, Faure Gnassingbé, monter à bord d’un avion flanqué de la mention «République togolaise». Cet avion serait donc une location.

A en croire le PDG d’EBOMAF et également patron de Liza transport international (LTI), la compagnie qui loue des avions aux chefs d’Etats ouest africains, le Togo ne dispose pas d’avion présidentiel.
Il est cher pour un Etat de disposer d’un aéronef présidentiel, entretenu chaque année, que de louer. «Je défie quiconque de me dire le contraire. Je gère dix avions et je sais ce que ça coûte. La Guinée, le Bénin et le Togo n’ont pas d’avion présidentiel. La Côte d’Ivoire, elle en a», a indiqué l’homme d’affaire burkinabè.

Pour lui l’une des raisons qui empêchent également les Etats d’acquérir des aéronefs est liée à la qualification du personnel.
«Le Boeing 727 est comparable à la Peugeot 404. C’est un avion mécanique, c’est-à-dire qu’il n’est bourré d’électronique. Nos pilotes ici à la base aérienne sont formés pour ces avions. C’est pareil au Togo, mon pays adoptif, au Bénin, en Guinée dans beaucoup d’autres pays. Nos pilotes sont qualifiés sur les Boeing 727 mais pas sur les Airbus A319, 320, 321 qui ne sont pas bourrés d’électronique. Avant qu’un Etat ne pense acquérir ce type d’avion, il devra former le personnel de maintenance et qualifier les pilotes. Aucune rubrique des budgets des Etats ne prévoit ces dépenses», précise Mahamadou Bonkoungou.

Pour le richissime homme d’affaires, ce que payent les gouvernements de ces pays en louant ces avions sont réinvestis. «Vous savez, l’avion n’est pas une voiture. Lorsqu’un président voyage dans un avion de la compagnie LTI, la Régie administrative chargée de la gestion de l’assistance en escale (RAGGAE), qui vient avec la petite machine pour pousser l’avion sur la piste, est payée par Liza transport.

L’autorisation de survoler le territoire est payé également par Liza transport. Le parking du pays où le président va est aussi payé par Liza transport. Le kérosène est payé par Liza transport. Les milliards servent à payer tout cela. Ça ne va pas dans les poches de Bonkoungou. Et ces mêmes dépenses sont obligatoires même s’il s’agit d’un avion présidentiel», a-t-il expliqué.
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