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L’Afrique subsaharienne devrait atteindre une croissance de 3,3% en 2021 et en finir avec la récession causée par la pandémie de Covid-19 (Banque mondiale)

Publié le vendredi 8 octobre 2021  |  APS
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© Autre presse par Banque Mondiale
Publication d`une nouvelle édition d’Africa’s Pulse, analyse semestrielle de l’état des économies africaines
Washington, le 08 avril 2019. Publication d`une nouvelle édition d’Africa’s Pulse, analyse semestrielle de l’état des économies africaines. Cette analyse constate une reprise économique plus lente que prévue malgré une accélération de l’activité économique dans plusieurs pays de la région au dernier trimestre 2018.
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L’Afrique subsaharienne devrait atteindre une croissance de 3,3 % en 2021 et en finir avec la récession causée par la pandémie de Covid-19, annonce la Banque mondiale (BM) en s’appuyant sur le dernier rapport Africa’s Pulse, consacré à la situation économique régionale.

Cette progression représente ‘’un point de pourcentage par rapport aux prédictions d’avril 2021’’, précise la BM dans un communiqué, sur la base de ce rapport semestriel.

‘’À l’heure actuelle, souligne l’institution financière, ce rebond tient au prix élevé des matières premières, à l’assouplissement des mesures mises en place pour lutter contre la pandémie et la reprise du commerce international.’’

La Banque mondiale prévient que, malgré cela, la relance ‘’reste (…) fragile en raison du faible taux de vaccination sur le continent, des préjudices économiques prolongés et du manque de dynamisme de la reprise’’.

‘’La croissance devrait avoisiner les 4 % en 2022 et 2023, accusant un retard dans la relance par rapport aux économies avancées et aux marchés émergents, reflet d’un investissement en berne en Afrique subsaharienne’’, préviennent les auteurs du rapport Africa’s Pulse.

‘’Un accès aisé et équitable à des vaccins anti-Covid-19 sûrs et efficaces est essentiel pour sauver des vies et renforcer la relance économique en Afrique’’, explique Albert Zeufack, économiste en chef pour la région Afrique à la Banque mondiale.

Il estime qu’‘’un déploiement plus rapide des vaccins permettrait d’accélérer la croissance régionale pour l’amener à 5,1 % en 2022 et à 5,4 % en 2023, l’allègement des mesures de confinement stimulant la consommation et l’investissement’’.

‘’L’étude fait état d’une relance économique hétérogène selon les pays de la région, avec pour ses trois principales économies, l’Angola, le Nigeria et l’Afrique du Sud, une croissance attendue à respectivement 0,4 %, 2,4 % et 4,6 %.‘’

Elle relève que ‘’l’Afrique du Sud et le Nigeria mis à part, le reste de l’Afrique subsaharienne a su rebondir plus vite, avec un taux de croissance de 3,6 % en 2021’’.

‘’Du côté des économies ne disposant pas de ressources naturelles abondantes, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, on s’attend à une reprise forte, avec une croissance de respectivement 6,2 % et 5 %.’’

Le rapport fait état d’une ‘’tendance positive des réformes structurelles et macroéconomiques que les pays africains ont su mettre en œuvre [durant] la crise’’ sanitaire.

‘’Plusieurs pays se sont ainsi lancés dans des réformes structurelles difficiles mais nécessaires, comme l’unification des taux de change au Soudan, la réforme des subventions des produits pétroliers au Nigeria, et l’ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications en Éthiopie’’, fait remarquer le rapport.

La BM souligne que ‘’grâce à des politiques monétaires et budgétaires prudentes, le déficit budgétaire régional, qui s’élève à 5,4 % du produit intérieur brut en 2021, devrait baisser pour atteindre 4,5 % du PIB en 2022 et 3 % du PIB en 2023’’.

Face à l’augmentation des effets du changement climatique, les auteurs d’Africa’s Pulse ‘’recommandent aux pays de saisir cette opportunité pour enclencher leurs transitions vers des modèles économiques moins polluants, de la même manière qu’ils ont su saisir l’occasion offerte par la pandémie pour lancer des réformes’’.
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