Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, représentant le Premier Ministre Patrick Achi, a ouvert une rencontre de Concertations sur la paix, la sécurité et le développement dans les zones frontalières de l’espace UEMOA, ce lundi 11 octobre 2021 l’hôtel Iris Mont Korhogo.
Ouvrant cette réunion portant sur " le développement des initiatives transfrontalières pour la prévention et la gestion des conflits liés à la gouvernance des ressources naturelles dans un contexte de changement climatique’’, le Ministre Vagondo Diomandé s’est réjoui du choix de cette thématique qu’il juge pertinente.
Tout en estimant que la Côte d’Ivoire a pris l’ampleur de cette problématique, en structurant notamment une politique des frontières par la création de la Commission nationale des frontières (Cnf), le représentant du Premier Ministre ivoirien a indiqué que la paix, la sécurité et le développement constituent le triptyque de la situation transfrontalière.
L’émissaire du gouvernement a appelé à ’’des réponses durables aux frontières’’, face ’’aux menaces sécuritaires qui y prennent racine’’. ’’La vision du gouvernement sur la gestion des frontières s’inscrit dans la franche collaboration de tous les acteurs étatiques, privés et de la société civile, dans une synergie d’actions de toutes les parties prenantes’’, a-t-il souligné.
Après avoir noté que l’approche globale de la gestion des frontières constitue un moteur de l’intégration des pays, il a invité au recours aux ’’mécanismes locaux de règlement de conflits’’ et à ’’une prise en charge holistique des problèmes liés à la paix, la sécurité et le développement’’.
Prévue du 11 au 13 octobre 2021, cette rencontre est une initiative conjointe de la Commission de l’UEMOA et la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL).
Elle est consécutive à celles organisées à Sikasso (Mali) en juillet 2019 pour promouvoir une approche partagée et globale visant à renforcer l’action des collectivités territoriales dans la préservation de la paix, de la sécurité et le développement dans les zones frontalières.
Plusieurs acteurs étatiques, privés, de la société civile, des élus locaux, du Haut Représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, du président de la Commission de l’UEMOA ( par visioconférence), des autorités préfectorales, coutumières et religieuses de l’espace UEMOA prennent part à ces deux jours de discussions interétatiques et interdisciplinaires.