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Lancement d’Alpha, une coalition d’entreprises françaises pour une agriculture durable en Afrique

Publié le mardi 12 octobre 2021  |  Commod Africa
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Dans cette semaine intense autour des relations entre la France et l’Afrique, l’agriculture a trouvé toute sa place avec le lancement de l’initiative ALFA - Agriculture-Livestock-Fisheries-Africa – mercredi au siège du Medef en présence du ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’attractivité, Frank Riester.

Regroupant aujourd’hui 105 entreprises françaises des secteurs de l’agriculture, l’élevage et la pêche couvrant toute la chaîne de valeur, ALFA veut jouer collectif pour aborder le continent africain, renouveler le partenariat entre la France et l’Afrique et mettre en valeur le savoir-faire agricole français.

«Il existe un véritable savoir faire à la française et je pense que pour tous les représentants du secteur privé il est important d’apprendre ou de réapprendre à chasser en meute. Dans nos interactions sur le continent nous avons parfois ressenti que l’esprit de groupe pouvait être encore être un petit peu imparfait», souligne Patrick Lawson, deputy head of concessions chez Bolloré Ports, en charge des infrastructures logistiques au sein d’Alfa. Même appréciation d’Emmanuel Bourcelet, directeur marketing au Coleacp en charge de la formation, déclarant «Evitons de travailler en silo, travaillons ensemble».

Pour démarrer ce travail collectif, Alfa a formulé des propositions opérationnelles autour des axes de la formation, de la promotion des chaînes de valeur, des infrastructures logistiques et du financement. Incontestablement le financement demeure une priorité, pour les membres d’Alfa mais aussi des entreprises présentes dans la salle.

«La question du financement de l’agriculture et de l’agroalimentaire, que cela soit au niveau de la petite agriculture familiale comme des projets agroindustriels qui pourraient entraîné cette agriculture familiale reste non résolue», affirme François Burgaud, conseiller du président de Semae en charge des chaines de valeur. Une question sur laquelle le ministre a été interpellé, les institutions spécialisées, comme la Proparco, mais aussi la SFI ou la BEI, et les fonds publics étant peu portés sur l’agriculture à l’instar des banques commerciales.

Des risques trop importants, une rentabilité différée, un suivi couteux, etc. les griefs sont nombreux. Pour y pallier, Alfa propose par la voix de Pierre Arnaud du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) et responsable des financements, qui parle «au nom d’entreprises africaines orphelines ou hélas mortes nées», de créer un véhicule français pérenne dédié au financement de l’amorçage et du développement des PME et petites exploitations agricoles.
Il serait constitué de ressources de l’Etat, d’institutions publiques françaises et pourrait attirer des fonds d’institutions internationales ainsi que des donateurs privés. Géré par le secteur privé, ce véhicule interviendrait en fonds propres, par des prêts directs bonifiés et des subventions pour des montants compris entre €100.000 et 3 millions.
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