Le FMI révise à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale pour 2021 à +5,9%

Publié le mercredi 13 octobre 2021 | Xinhua

© Autre presse par Presidence du Togo
F. Gnassingbé s’est entretenu ce 16 mai 2021 à Paris avec Kristalina Georgieva, Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).

Le Fonds monétaire international (FMI) a publié mardi des projections économiques envisageant un taux de croissance mondial annuel de 5,9% pour 2021, ce qui représente une baisse de 0,1% par rapport au taux annoncé dans les prévisions du mois de juillet, selon le nouveau rapport de perspectives économiques mondiales de cette organisation.

"La reprise mondiale se poursuit mais son élan s'est affaibli, perturbé par la pandémie", a déclaré l'économiste en chef du FMI, Gita Gopinath, lors d'une conférence de presse virtuelle en marge des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale.

Le bilan mondial de la COVID-19, alourdi par la propagation du très contagieux variant delta, s'est élevé à près de 5 millions de décès, et les risques sanitaires restent nombreux, "entravant un retour complet à la normale", a commenté Mme Gopinath.

"Les foyers de pandémie sur des maillons essentiels des chaînes d'approvisionnement mondiales ont entraîné des perturbations de l'offre plus longues que la normale, alimentant l'inflation dans de nombreux pays", a-t-elle poursuivi.

Observant que les risques globaux pour les perspectives économiques avaient augmenté et que l'équilibrage des politiques était désormais "plus complexe", l'économiste en chef du FMI a indiqué que cette "modeste révision au niveau global" de l'économie mondiale "masque de fortes baisses pour certains pays".

"Les perspectives du groupe des pays en développement à revenus faibles se sont considérablement assombries en raison de l'aggravation de la dynamique de la pandémie", a-t-elle précisé.

Soulignant que la "divergence dangereuse" des perspectives économiques entre les différents pays restait un sujet de préoccupation majeur, Mme Gopinath a estimé que ces divergences étaient la conséquence du "grand fossé de la vaccination" et de la disparité importante entre les politiques d'aide des différents pays.

Commentaires