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Art et Culture

Le ministre Lamadokou et P. Telou ont représenté le Togo lors de la cérémonie de clôture de la 27è édition du FESPACO à Ouaga

Publié le mardi 26 octobre 2021  |  aLome.com
Clôture
© Autre presse par Présidence du Faso
Clôture de la 27è édition du FESPACO ce 23 octobre avec la distinction d`Ahmed Khadar de la Somalie comme `Étalon d`or de Yennenga 2021`.
Ouagadougou, le 23 octobre 2021. Clôture de la 27è édition du FESPACO ce 23 octobre avec la distinction d`Ahmed Khadar de la Somalie comme `Étalon d`or de Yennenga 2021`. R. Kabore reçoit en marge de ce Festival les ministres africains de la Culture présents au Burkina Faso pour cette 27è édition.
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Le Togo n’a décroché qu’une seule distinction lors de la 27è édition du Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), mais a été bien représenté parmi les officiels lors de la cérémonie de clôture le 23 octobre dernier.

Aussi bien le ministre Pierre Kossi Lamadokou (Ministre de la Culture et du Tourisme) et le Président de la Haac (Willibronde Pitalounani Telou) ont participé à Ouagadougou à diverses activités connectées à la tenue de la 27è édition du Fespaco. Le ministre Lamadokou a assisté à diverses rencontres culturelles aux côtés de ses pairs de la sous-région qui ont aussi effectué le déplacement de la capitale burkinabé. Il en a été de même pour P. Telou avec ses pairs régulateurs de médias en Afrique occidentale.

Ces ministres de la Culture et ces régulateurs de médias ont été reçus en audience par le Président Roch Marc C. Kaboré.
Le Togo est reparti du 27è Fespaco avec une distinction dans la catégorie films d’animation, pour la production «Akplokplobito», un film de la Togolaise Ingrid Agbo centré autour de la stigmatisation des femmes. Une production qui a décroché le premier prix dans cette catégorie.

L’organisation de la 27è édition du Fespaco montre la résilience du peuple burkinabé dans un contexte sécuritaire et sanitaire difficile, ont souligné un grand nombre de festivaliers.
Dix-sept films sur 1.132 inscrits étaient en compétition pour le Grand prix de ce Festival (initialement prévu du 27 février au 6 mars, mais reporté en raison de la pandémie de la Covid-19) qui avait pour thème central «Cinémas d’Afrique et de la diaspora: nouveaux regards, nouveaux défis».

Ces 17 films ont été produits par des réalisateurs issus de 15 pays du continent. Un jury international présidé par le réalisateur et producteur mauritanien Abderrahmane Sissako (lauréat du César du meilleur film pour ‘Timbuktu’ en 2015) a départagé les 17 productions en compétition pour le Grand Prix du Fespaco. L’Etalon d’or de Yennenga est revenu in fine à ’La Femme du fossoyeur’, une production du réalisateur somalien Khader Ahmed, avec une enveloppe de 20 millions de fcfa. L’Etalon d’argent est tombé dans la gibecière de ’Freda’, une production de la Haïtienne Gessica Généus, avec une enveloppe de 10 millions de fcfa. Enfin l’Etalon de bronze a été décerné à Leyla Bouzid pour ’Une histoire d’amour’ (sorti en septembre 2021), avec une enveloppe de 5 millions de fcfa.

«Nous devons financer le secteur du cinéma sur le continent africain pour le consolider», a vivement plaidé le Président Kaboré au terme de ce Festival. «Nous devons accompagner et financer le cinéma africain pour en faire un cinéma pour les Africains avant d’être un cinéma pour le monde», a renforcé de son côté son homologue Macky Sall dont le pays (le Sénégal) était l’invité spécial de cette 27è édition. «Le Fopica (Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle) au Sénégal doit monter à 2 milliards de fcfa», a encore défendu le chef de l’Etat sénégalais qui hérite de la présidence tournante de l’UA en 2022.

Le Fespaco a vu le jour en 1969. Il a célébré en 2019 ses 50 ans d’existence, à la faveur de sa 26è édition.

Edem G.
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