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Art et Culture

Fespaco 2021 : En attendant, un investissement massif dans son cinéma, le Togo fier du 1er Prix d’Ingrid Agbo dans la catégorie ‘films d’animation’

Publié le mardi 26 octobre 2021  |  aLome.com
Délégation
© Ministère par Ministère de la Culture
Délégation togolaise au Fespaco 2021 au Burkina Faso.
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Pour figurer dans le top des distinctions de la 28è édition du Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) en 2023, le Togo devra d’ores et déjà remettre de l’ouvrage sur le métier en matière de productions. Et sortir du sentier de la simple participation à cette grand-messe du cinéma continental.

Film d’animation, films fictions d’écoles du cinéma et documentaire long métrage ont été les catégories dans lesquelles le Togo a présenté des œuvres lors du 27è Fespaco. En attendant un investissement massif et sur le long terme dans son secteur cinématographique, le Togo peut se glorifier d’avoir enlevé une distinction pour les 52 ans de ce Festival panafricain et sa 27è édition. Le Togo est ainsi reparti du 27è Fespaco avec une distinction dans la catégorie films d’animation, pour la production «Akplokplobito», un film de la Togolaise Ingrid Agbo (formée en France-‘Ecole nationale supérieure Louis Lumière') centré autour de la stigmatisation des femmes. Une production qui a décroché le premier prix dans cette catégorie.


Agenda et œuvres togolaises au Fespaco 2021

Dans la catégorie ‘’films d’animation’’, il y avait Ingrid Agbo, réalisatrice d’«Akplokplobito», Koami Tréinnou Amavi avec la «Loi du plus fort», Jessica Alemdjrodo et Robby Cottard (France) pour «Le jardin d’ataraxie», et Boris Kpadenou avec «Mofiala».
Dans la catégorie «films fictions des Ecoles africaines du cinéma» du Togo, on recensait «Nugbedodo» de Yao Prudencio Amouzou et «Subtil» de Dissirama Bessoga. Ce lot de productions a été complété par le documentaire long-métrage «Becoming black» d’Inès Johnson-Spain présenté sous la bannière togolaise, dans la catégorie «documentaire Panorama», mais en hors compétition.
Le rendez-vous 2021 de Ouagadougou a constitué une vitrine pour une plus grande mise en lumière des productions togolaises dans le secteur cinématographique. Le ministère de la Culture et du Tourisme a ainsi organisé des projections de films financés par le FAC (Fonds d’aide à la Culture) en pleine revalorisation.
Mieux, le Togo a fait découvrir aux festivaliers de Ouagadougou venus de divers horizons le «Code du cinéma et de l’image animée» dont vient de doter le Parlement du monde togolais du 7è Art. Un public hétéroclite de réalisateurs, producteurs, scénaristes, cinéastes et autres a découvert ce texte législatif qui constitue dorénavant le bréviaire du secteur cinématographique au Togo.
Par ailleurs, en marge du Fespaco 2021, via la DNC (Direction nationale de la cinématographie), le Togo a également pris part au riche et concurrentiel MICA (Marché international du cinéma et la télévision africains) qui existe depuis 1983. Via des stands déclinés aux couleurs du drapeau togolais, des prospectus, affiches publicitaires, cartes de visites de cinéastes et le catalogue du cinéma togolais ont été servis à un public international hétéroclite. Avec pour objectif cardinal de jeter des bases durables de partenariats solides entre acteurs togolais du 7è Art et potentiels investisseurs. Cap est dorénavant mis sur le Fespaco 2023 au Togo.

Edem G.
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