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Sommet Mondial des Filles: Pour protéger davantage les femmes, Kouméalo Anaté plaide pour un cadre juridique plus contraignant

Publié le mardi 26 octobre 2021  |  Societe civile Media
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Promotion du journalisme professionnel au Togo: lancement de l`Acte II du concours les "Lauriers du journalisme d’impact"
Lomé, le 06 février 2019. Salle de conférence de l’hôtel ONOMO. Promotion du journalisme professionnel au Togo: lancement de l`Acte II du concours les "Lauriers du journalisme d’impact". Ce concours est coorganisé par les Ambassades des USA, de la France et le Système des Nations Unies au Togo. Les gagnants de ce concours seront couronnés dans le mois de mai prochain. Ministre K. ANATE
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Invitée au Sommet National des Filles, qui se tient depuis jeudi 21 octobre à Lomé, Germaine Kouméalo Anaté, ancienne ministre de la Communication du Togo, estime que l’arsenal juridique et législatif a été renforcé ces dernières années, avec l’adoption ou l’actualisation de nombreux textes favorables, dans une grande mesure, à la femme.

«Le nouveau Code togolais des personnes et de la familles reconnait la femme, au même titre que l’homme comme chef de famille. Au niveau des droits successoraux, ce Code permet à la femme d’hériter, ce qui n’était pas le cas avant.
On a également un Code électoral qui encourage la parité homme-femme sur les listes électorales. A cela s’ajoutent les nouvelles dispositions prises au niveau des Codes pénal et foncier, la politique nationale d’équité-genre, ou encore la stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre qui sont aussi également favorables à la femmes», indique l’écrivaine.

Toutefois, Mme Anaté pense que le cadre juridique n’est pas assez contraignant pour permettre une application rigoureuse et stricte de ces textes. «Et c’est le combat que nous menons aujourd’hui pour qu’il en soit ainsi», fait-elle savoir.

Dans le même ordre d’idée, Kouméalo Anaté estime qu’il va falloir faire un travail plus approfondi et mettre en place d’autres textes pour protéger davantage les femmes, surtout celles victimes de violence ou de crime sexuel. Outre les sensibilisations et l’éducation à la maîtrise de soi, l’écrivaine et universitaire plaide pour que les crimes d’ordre sexuel soient sévèrement punis et soient rendus imprescriptibles.

«Il ne devrait pas avoir de limite au-delà de laquelle la femme ne peut plus porter plainte pour le crime sexuel dont il a été victime. Ce genre de crime est très douloureux et les victimes mettent parfois des années pour porter plainte. Nous faisons le plaidoyer pour que dans la loi togolaise, on rende ces crimes imprescriptibles», indique l’ancienne ministre.
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