PND et ODD au cœur d’une conférence publique à l’UL animée par l’ex Premier ministre Klassou

Publié le lundi 1 novembre 2021 | Université de Lomé

© Autre presse par Primature togolaise
Dr Komi Selom Klassou a présidé ce lundi 21 septembre 2020 à la Primature à Lomé, une séance de travail avec les ministères et organes chargés de la gestion des risques de catastrophes.

«Des ODD au PND au Togo : quelle place pour les universités?», est le thème d’une conférence publique tenue, ce 26 octobre 2021, à l’auditorium de l’Université de Lomé. Animée par M. Selom Komi Klassou (Maître de Conférences), ancien Premier ministre du Togo, cette conférence a permis aux participants de cerner la pertinence du Plan National de Développement par rapport aux Objectifs de Développement Durable et la contribution attendue des universitaires pour sa mise en œuvre.

Dans sa communication, Monsieur Klassou a indiqué que «tous les pays ne sont pas dotés des mêmes atouts, tous n’ont pas les même défis» et que pour l’ONU et les dirigeants de la planète, le développement doit rester un bien partagé.

Parlant du plan national du développement (PND), l’orateur s’est appesanti sur les atouts du Togo, notamment la place de notre pays sur le corridor Abidjan –Lagos, la jeunesse de la population, le port en eau profonde, la paix et la sécurité dont il bénéficie. Mais précise- t-il, le plan a un socle qui est un triptyque et indivisible s’appuyant sur l’économie, le social et l’environnement. Il n’a pas passé sous silence les efforts du Togo en matière de politique de développement, lesquels ont permis le choix porté sur notre pays comme pays pilote des ODD par les Nations unies en Afrique de l’Ouest.

S’agissant de la place des universités dans ce processus, l’orateur a salué la vision des autorités universitaires qui est en adéquation avec le programme national de développement. Ce qui se traduit par le renouvellement des offres de formation pertinentes, mais surtout une recherche qui doit intégrer la réalité de notre pays dans un esprit d’ouverture et d’accompagnement des efforts des gouvernants dans une synergie d’action.

Le débat qui s’en est suivi a permis de clarifier la position des Universités et de situer leur place dans la mise en œuvre du PND. Si le travail que font les Universités est louable en matière de réforme, de recherche, il est ressorti qu’elles-mêmes ne se vendent pas bien et que des actions doivent être menées en ce sens. Les trois Centres régionaux d’excellence (CERSA, CEViDA-DOUNEDON, CERME) et le Centre WASCAL sont les signes de la vitalité et du dynamisme des acteurs de l’UL.
Aussi, est-t-il souhaitable que des ressources conséquentes soient allouées aux Universités pour plus de performance. ... suite de l'article sur Autre presse

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