Le sommet régional VIH en Afrique de l’Ouest et du centre s’est ouvert dimanche 31 octobre à Dakar et va durer jusqu’au 2 novembre. Organisé par ONUSIDA et l’Institut de la société civile contre le VIH, l’objectif de ce sommet est d’échanger sur les lacunes de la riposte contre le sida spécifiques à cette région, qui représente 8% de la population mondiale, mais près de 13% des personnes vivant avec le VIH.
Dans la région Afrique de l’Ouest et centrale, seulement 35% des enfants infectés par le VIH sont sous traitement anti-rétroviral. Il y a donc urgence, alerte Fodé Simaga de l’ONUSIDA, qui soulève aussi l’enjeu de la transmission de la mère à l’enfant :
«Le test positif de la mère enceinte se fait assez bien. On a, en moyenne, 74% des femmes positives qui sont mises sous traitement. Mais durant leur grossesse, il n’y en a plus qu’environ 17% qui ont une suppression virale complète.
Dès qu’on arrête le traitement, dans les semaines qui suivent, vous avez une remontée de la charge virale et on devient contaminant. 16% des femmes contaminent par l’allaitement».... suite de l'article sur RFI