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Les fonctions du médiateur de la République imposent de faire en sorte que les citoyens soient plus satisfaits de la manière dont ils sont gouvernés (Awa Nana-Daboya)

Publié le mercredi 3 novembre 2021  |  Agence de Presse Togolaise
Awa
© Autre presse par Parlement du Togo
Awa Nana prête serment comme Médiatrice de la République devant la Cour Constitutionnelle.
Lomé, le 25 octobre 2021. Siège de la Cour constitutionnelle. Awa Nana prête serment comme Médiatrice de la République devant la Cour Constitutionnelle. Une cérémonie à laquelle ont pris part diverses personnalités locales et étrangères. Mme Awa Nana.
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Quatre jours après sa prestation de serment devant la Cour constitutionnelle, le médiateur de République, Mme Amadou Abdou-Nana Awa Daboya était face à la presse le vendredi 29 octobre pour expliquer ses fonctions aux journalistes.

«Les fonctions du médiateur de la République sont de deux ordres, ces fonctions recommandent de changer de cap en terme de l’Etat de droit, de gestions administrative pour le renforcement de la bonne gouvernance, en lien avec l’équité et l’égalité. Cette obligation impose de faire en sorte que les citoyens soient plus satisfaits de la manière dont ils sont gouvernés». C’est en ces termes que le médiateur de la République a introduit ses échanges avec la presse. Elle a dit que les fonctions de médiateur de la République sont de deux ordres.

Le premier pilier consiste à veiller à l’amélioration des rapports entre les administrés et l’administration en général ; de juger de la défense des droits des administrés via leurs réclamations et de permettre la participation de ces derniers au processus décisionnel des administrations, surtout avec cette ère de la décentralisation, caractérisée par le développement des collectivités territoriales. Le médiateur de la Réplique, a poursuivi Mme Awa Nana-Daboya, est qualifié de recours pour l’administré et de conseil pour l’administration.

Elle a expliqué que ce pilier entend veiller à l’amélioration des rapports entre les administrés et l’administration, lorsque ceux-ci ont maille avec l’administration, en jugeant de la défense des droits des administrés, à travers leurs réclamations, et permettre leur participation au processus décisionnel des administrations, surtout avec la politique de décentralisation. La saisine du médiateur de la République concerne les consommateurs du service public, portant sur le calcul des salaires ou indemnités de départ à la retraite et autres.

Le second pilier a trait à la réception des déclarations de biens et avoirs de hautes personnalités et autres assujettis tel que consacrée par l’article 145 de la Constitution du 14 octobre 1992. Il s’agit, d’après le médiateur de la République, de promouvoir la transparence dans l’exercice des fonctions et charges publiques qui incombent à tous ces assujettis en vue de prévenir l’enrichissement illicite. Pour elle, c’est pour accompagner de la manière la plus juste, les méthodes de gouvernance en matière de gestion de l’Etat. Ce deuxième pilier, a-t-elle dit, nécessite la contribution de tout un chacun y compris l’homme de la rue ou le citoyen lamda.

Mme Awa Nana-Daboya a déclaré que la phase proprement dite de la déclaration des biens va démarrer avec sa propre déclaration des biens devant la Cour constitutionnelle, dans un délai de 90 jours à compter de sa prestation de serment, avant de se tourner vers les premières autorités de la République. Au cours de cette phase, «des courriers d’invitations seront donc adressés aux hautes autorités de la République et assujettis de l’Etat pour les inviter à venir faire leurs déclarations de biens et avoirs devant le médiateur de la République.

Il s’agira de remplir un formulaire bien déterminé dans lequel figurent des cases, avant de venir faire la déclaration. Cette déclaration se fera en présence d’un greffier et d’un huissier qui vont assermenter la déclaration par la production d’un procès-verbal ». Le travail de réception des déclarations et avoirs sera accompagné par l’œil vigilant de la Haute Autorité de Prévention de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilés (HAPLUCIA).

Mme Awa Nana-Daboya est le deuxième médiateur de la République, après Lawson Fesssou, ancien président de la Cour suprême, nommé en 2004 par feu président Gnassingbé Eyadèma.
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