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Togo: SADD et SYDEMINES pour une liberté syndicale optimale dans les mines

Publié le jeudi 4 novembre 2021  |  Societe civile Media
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© Autre presse par dr
Le mines de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT)
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Au Togo, être délégué, que ce soit syndical ou du personnel, revient à être candidat au licenciement. Le constat est de l’ONG SADD et de son partenaire, le SYDEMINES. Estimant que les entraves et le rétrécissement des libertés et des droits des travailleurs ne sont plus l’œuvre des employeurs véreux, mais un droit que leur confèrent les textes nationaux, notamment le Code du travail du 18 juin 2021, les deux organisations s’activent pour la mise en œuvre optimale des conventions 87 et 98 de l’OIT sur la liberté syndicale et le droit de négociation collective, ratifiées par le Togo dans le contexte du Covid-19 et post Covid-19.

Pour l’ONG Solidarité et Action pour le Développement Durable et le Syndicat Démocratique des Mines, la situation, telle que présentée, est inacceptable dans un pays qui a ratifié les deux conventions de l’Organisation Internationale du Travail susmentionnées.

Alors que les mines constituent l’un des secteurs où l’application de ces textes posent le plus problème, un séminaire a été organisé le week-end dernier (30 et 31 octobre 2021) à l’endroit des acteurs de ce domaine sur le thème « les conventions 87 et 98 de l’OIT sur la liberté syndicale et le droit de négociation collective, leur cadre juridique et leur application au Togo et en Afrique dans le contexte de COVID-19 : Défis et perspectives».

La rencontre, organisée avec l’appui financier de We Social Movements (WSM), a vu la participation de 69 personnes issues de 5 syndicats à savoir SYDEMINES, SYNAMITO, SYLIMITO, SYNAPOST et SYNEM. Elle a été l’occasion de renforcer les capacités des responsables syndicaux des mines et carrières sur les dispositions fondamentales des Convention 87 et 98 sur la liberté syndicale et les directives de l’OIT dans le contexte de Covid-19 en lien avec la liberté syndicale. Ils ont également été éclairés sur l’impact sur le dialogue social dans les entreprises dans le contexte de Covid-19 et post Covid-19 et les dispositions du nouveau Code du travail sur la liberté syndicale.

«Nous avons passé en revue le nouveau Code du travail pour comprendre quels sont les changements qui y sont intervenus par rapport à l’ancien et quelles en seront les répercussions. Il s’agissait aussi de voir si ces changements peuvent aider à promouvoir le dialogue social au sein des entreprises », explique Sedonou Messan, Secrétaire Général Adjoint du SYDEMINES.

Les exposés ont également porté sur les forces et faiblesses des différents acteurs du dialogue social au Togo; les impacts sur l’emploi et sur l’avenir du travail décent des crises sociales récurrentes liées à l’entrave au dialogue social et les implications des acteurs (gouvernementaux, employeurs et syndicats) pour des prises de dispositions pertinentes en conformité avec les directives de l’OIT.

Pour M. Sedonou, le dialogue sociale est d’une importance capitale. Raison pour laquelle les directives de l’OIT l’ont rappélé, surtout dans le contexte actuel marqué par la pandémie du coronavirus.

«Sans le dialogue social, les entreprises ne feront pas correctement leurs profits et avoir le développement durable recherché. Parce que quand la liberté syndicale n’est pas protégée, quand les délégués ne sont pas protégés, régulièrement il y aura des mouvements d’humeur dans les entreprises parce que dépassés, les travailleurs se comportent comme ils peuvent, essayant de défendre leurs intérêts. Nous ne voulons pas cela pour le secteur des mines et les travailleurs du Togo en général », fait savoir le Secrétaire Général Adjoint du SYDEMINES.
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