Togo : La plateforme “eLand” pour démocratiser davantage l’accès à l’information sur le foncier

Publié le jeudi 11 novembre 2021 | Societe civile Media

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Echanges croisés entre journalistes et communicateurs ouest-africains autour du phénomène de la dégradation des terres
Lomé, du 3 au 7 octobre 2016. Hôtel IBIS. Atelier sous-régional de renforcement des capacités des hommes et femmes de média et de communicateurs sur la thématique de Gestion Durable des Terres et des Eaux (GDTE) dans les pays SAWAP (Programme de la Banque Mondiale/FEM pour le Sahel et l’Afrique de l’Ouest -Sahel and West Africa Programme-). Atelier pratique s`inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre du BRICKS (Projet de Renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances) par le CILSS, l`OSS et l`UICN-PACO.

La Konrad Adenauer Stiftung (KAS) met le digital au service du foncier. La fondation a lancé le mardi 9 novembre à Lomé, la plateforme numérique “eLand” destinée à porter assistance aux populations en général, et aux femmes en particulier en matière de renseignements sur le foncier.

Conçue avec l’appui technique de la Clinique d’Expertise Juridique et Sociale (CEJUS) , cette plateforme numérique (foncierfemmetogo.com) regroupe trois entités.

Le One page contient toutes les informations nécessaires, de manière synthétisée, sur les questions foncière au Togo.
L’application mobile, téléchargeable sur Play Store, renseigne sur les procédures judiciaires, les droits fonciers au Togo, et surtout sur les possibilités qu’on a de pouvoir réclamer la jouissance l’effectivité de jouissance de ses droits.

«A travers cette application, toute personne, de Lomé à Djarkpanga, peut directement nous appeler, nous contacter via Whatsapp ou nous envoyer un message», précise Dieudonné Kossi, Directeur exécutif de la CEJUS.

La dernière composante de la plateforme numérique est le robot Whatsapp qui permettra, de manière instantanée, aux justiciables ou aux population à la recherche d’informations foncières d’interroger le robot et d’avoir des réponses assez précises à leurs différentes préoccupations. «Voilà tout l’intérêt de cette plateforme qui vient non seulement démocratiser l’information, mais aussi consolider notre détermination à faire de l’accès à la terre pour les femmes au Togo une réalité», se réjouit Dieudonné Kossi.

Après le lancement de plateforme, un travail sérieux est prévu pour qu’elle soit connue. C’est ainsi que des ambassadeurs, tous des jeunes, ont été mis à contribution et vont vulgariser l’outil durant trois jours. Cette vulgarisation sera à sa phase pilote et ne se fera qu’à Lomé. En fonction des résultats qu’elle donnera, elle s’étendra à d’autres partie du Togo.

Représentant Adjoint de la KAS au Programme Dialogue Politique en Afrique de l’Ouest, Rafael Merz se réjouit de la création de la nouvelle plateforme et espère qu’elle donnera les résultats attendus.

«Je compte sur les jeunes pour propager l’application parce que celle-ci fonctionne seulement si elle est utilisée par les gens. Je reste convaincu que d’ici quelques semaines, on aura un bon taux de propagation de l’application et qu’elle sera connue dans les villages et hameaux les plus reculés», espère M. Merz.

Le lancement de la plateforme numérique, il faut le rappeler, s’est déroulée en présence de Komla Théodore Edoh, Directeur de cabinet du ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière, des responsables de la KAS, de la CEJUS, et des autorités traditionnelles entre autres. ... suite de l'article sur Autre presse

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