Politique: A la demande de la DMK, une messe dite pour la libération de Jean Paul Oumolou et de tous les actuels détenus politiques togolais

Publié le mercredi 17 novembre 2021 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
En prélude à la manifestation de la DMK-Section Europe du 20 mai 2021 à Bruxelles, la Coordination nationale a demandé une messe.
Lomé, le 19 mai 2021. Paroisse ‘Sainte Marie-Reine du Monde’ de Bè (Lomé). En prélude à la manifestation de la DMK (Dynamique Mgr Kpodzro) section Europe de ce 20 mai à Bruxelles (Belgique), la Coordination nationale de la Dynamique s’est retrouvée sur la paroisse ‘Sainte Marie-Reine du Monde’ «pour confier sa lutte politique à Dieu».

Les principaux responsables et des militants de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) ont bravé le soleil de plomb de ce mardi 16 novembre à Lomé pour assister à une messe en la paroisse catholique Cristo Risorto de Hédzranawoè (Lomé). Une messe à la demande des organisations et partis, soutiens du candidat Agbeyomé Messan Kodjo lors du dernier scrutin présidentiel de 2020.

Ces croyants politiques ont intercédé la grâce divine en vue de la libération de Jean-Paul Oumolou (activiste et ambassadeur de la DMK) et des autres acteurs politiques interpellés et détenus par le pouvoir de Lomé.

A la suite de l’Archevêque émérite de Lomé Mgr Kossi P. Kpodzro, les responsables de la DMK croient en la capacité de Dieu pour intervenir dans le bon dénouement de la situation sociopolitique en cours au Togo depuis la présidentielle de février 2020.

Cette messe catholique est intervenue quelques jours après une prière musulmane qui a eu lieu le 13 novembre dernier, toujours dans la capitale togolaise. Selon le porte-parole de la DMK, Naboudja Bouraïma, «la lutte pour la démocratie et l’alternance au Togo n’a pas de prix».

Quatre chefs d’accusation ont été retenus contre Oumolou, activiste qui a inondé les réseaux sociaux de plusieurs sorties politiques depuis plusieurs années. Il lui est reproché de faire «l’apologie du crime, d’outrage à l’autorité publique, d’insultes contre les autorités et d’appel au peuple et à l’armée à l’insurrection». Le Conseil de l’activiste devenu prévenu compte introduire une «demande en liberté provisoire» après la fin de l’instruction de son affaire.

Akoyi A. & K. T.

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