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Prisonniers politiques au Togo: Le MPL interpelle UNIR et dénonce le deux poids deux mesures dans l’Opposition autour des détenus

Publié le jeudi 18 novembre 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Parfait
La 5ème édition de la semaine du détenu appartient à l`histoire.
Lomé, le 11 août 2015. Prison civile de la capitale du Togo. Clôture de la 5ème édition de la semaine du détenu dans la plus grande maison d`arrêt de la République togolaise.
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L’interpellation et l’incarcération de Jean-Paul Oumolou, réfugié politique et membre de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro), en début du mois de novembre 2021 continue de provoquer des réactions au sein de la classe politique togolaise. Ce mercredi 17 novembre 2021, à la faveur d’une rencontre avec la presse locale, le MPL (Mouvement du Peuple pour la Liberté), un parti de l’Opposition togolaise, est aussi monté au créneau pour dénoncer des violations massives des libertés fondamentales, en l’occurrence celle d’expression.

L’activiste politique Oumolou a été placé sous mandat de dépôt le 12 novembre dernier pour des «apologie du crime, outrage à l’autorité publique, insultes contre les autorités et appel au peuple et à l’armée à l’insurrection».

Pour le premier vice-président et porte-parole du MPL, Pascal Yigbé, «Jean-Paul Oumolou tout comme d’autres acteurs politiques croupissent en prison à cause des déclarations qu’ils ont postées sur les réseaux sociaux. Concernant précisément le cas de Oumolou, il n’y pas de corps de délit». Aussi, tient-il à «rappeler le pouvoir UNIR à l’ordre par rapport à la violation flagrante des libertés».

Outre un appel à l’endroit du peuple à sortir de l’inertie et du sommeil dans lequel il semble être plongé, le parti MPL déplore un fait: «Lorsqu’il s’agit de l’interpellation de leaders politiques influents, des leaders d’opinion supposés prépondérants, ou encore d’acteurs de la diaspora considérés comme couverts par le regard de la communauté internationale, les réactions fusent de partout, nombreuses et pressantes pour demander leur relaxation.

Lorsqu’il s’agit par contre de simples membres militants de formations politiques, ou encore de simples citoyens bouclés derrière les verrous pour des faits politiques, les mobilisations autour de leur libération se révèlent éphémères et timides» !

Ce constat paraît aux yeux des responsables du MPL «comme une dangereuse discrimination à l’égard des victimes politiques moins prestigieuses». Il est indirectement fait référence aux nombreux membres du parti PNP (Parti National Panafricain) arrêtés dans le contexte des mouvements populaires du 19 aout 2017, et dont le MPL «exige la libération sans conditions».

Akoyi A. & K. T.
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