En créant spécialement un ministère du désenclavement et des pistes rurales, le Distingué militant Faure Gnassingbé démontrait tout son engagement à répondre aux préoccupations des populations rurales agricoles.
En effet, face aux difficultés d’acheminement des produits agricoles des zones enclavées vers les zones urbaines, le Togo a mis en œuvre un programme de connectivité des zones rurales. De façon précise, il s’agit de la construction de 4000 km de pistes rurales et 400 km de routes, afin de rendre toutes les communautés accessibles par la route.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de désenclavement des zones rurales, des difficultés liées aux aléas climatiques empêchent la réalisation des travaux dans les délais prévus surtout en saison de pluies. Comme solution, le gouvernement a décidé lors du conseil des ministres du 12 novembre dernier d’alléger spécialement les procédures de passation de marché en ce qui concerne les pistes rurales. Selon le ministre du Désenclavement et des pistes rurales, Bouraïma Kanfitine Tchede Issa, il s’agit de réduire considérablement le délai de réalisation des pistes rurales avant les saisons des pluies.
Par ailleurs, précisons qu’entre 2016 et 2018 plus de 2500 pistes rurales ont été réhabilitées et le Togo veut aller au-delà afin de favoriser l’émergence rapide de pôles régionaux générateurs de croissance. Depuis quelques années, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a initié une politique de grands travaux dans le secteur routier togolais ce qui a permis de doter le pays d’infrastructures routières de qualité. Il entend donc poursuivre ces grands travaux sans pour autant laisser de côté les zones rurales enclavées.
Rappelons que le Togo a investi plus de 680 milliards dans la construction des infrastructures routières durant la dernière décennie et compte débloquer encore 1000 milliards pour la réalisation des chantiers prévus.... suite de l'article sur Autre presse