Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

La FAO appelle les pays à préparer leurs systèmes alimentaires à de nouveaux «chocs»

Publié le mercredi 24 novembre 2021  |  RFI
Changement
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Changement climatique: Lancement du Projet de renforcement par des activités génératrices de revenus de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo
Lomé, le 17 janvier 2019. Salle de conférence du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières. Lancement du Projet de renforcement par des activités génératrices de revenus de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo face au changement climatique. Financé à hauteur de plus de 600 millions de FCFA par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce Projet a été lancé par le Directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières représentant son ministre de tutelle. Ce projet entend aider les communautés du littoral à définir de nouvelles stratégies de survie économique. Pour l’occasion du matériel/équipement a été officiellement remis à 05 groupes de producteurs, transformateurs et conditionneurs pour la valorisation et la modernisation des produits forestiers non ligneux tels le karité, le moringa, le miel et autres.
Comment



L’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié mardi 23 novembre son rapport annuel. La pandémie de Covid-19, le changement climatique et les conflits ont, cette année encore, eu des impacts importants sur la sécurité alimentaire notamment sur le continent africain.

«La prévalence de la faim a progressé en Afrique du Nord», souligne le rapport «principalement en raison du niveau croissant de conflits et d’instabilité». Le changement climatique est également en cause.

En Afrique subsaharienne, plus de 80 millions de personnes pourraient ne plus être en mesure d’accéder à une alimentation saine en cas de nouveau choc, alerte la FAO. Dans ces pays, il est essentiel de répartir la dépendance entre la production nationale et les importations pour diminuer les risques, note l’organisation.

Autre aspect mis en avant: la capacité des pays à transporter les produits alimentaires. La FAO a même crée un nouvel indicateur pour évaluer la résilience des réseaux de transports. En cas de fermeture d’un itinéraire d’importance critique par exemple : la part de la population impactée peut varier de 25% au Nigeria à 78% en Afrique du Sud.

Enfin, l’agriculture sur le continent repose essentiellement sur les petites et moyennes entreprises souvent informelles mais bien intégrées. Elles s’adaptent plus facilement aux besoins locaux. Mais elles sont régulièrement confrontées aux obstacles institutionnels et à un manque de ressources. Elles sont aussi plus fragiles face aux chocs. Trop souvent, elles n’ont pas suffisamment accès au crédit ni à la protection sociale, souligne l’organisation onusienne.





... suite de l'article sur RFI

Commentaires