En prémices au premier congrès des aires protégées africaines qui se tiendra du 7 au 12 mars à Kigali, un projet de mécanisme financier panafricain est en préparation. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), 700 milliards de dollars sont nécessaires chaque année pour la protection de la biodiversité.
La Centrafrique compte 16 aires protégées, mises à rude épreuve par le changement climatique et les activités humaines. Une petite partie seulement de ces aires bénéficient de fonds notamment de l'Union européenne. Pour Nestor Waliwa, le directeur de la Faune et de la Flore en Centrafrique on est encore loin du compte : « Les fonds ne sont que pour le recrutement et la formation des écogardes, leur dotation en matériel, l'équipement pour la lutte anti-braconnage et peut-être l'achat de véhicules pour la mise en œuvre des activités sur le terrain. Ce sont surtout des aides très limitées avec des activités spécifiques aussi. Et il y a certains besoins qui ne sont pas couverts. Et cela ne couvre pas toutes les aires protégées, cela concerne seulement certaines aires protégées qui ne représentent même pas 40% de l'aire protégée totale. »
L'Union internationale pour la conservation est consciente de cette problématique.... suite de l'article sur RFI