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12e édition des Universités africaines de la communication de Ouaga: Les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse (Jean-Baptiste Placca)

Publié le mardi 30 novembre 2021  |  AIB
Jean-Baptiste
© Autre presse par DR
Jean-Baptiste Placca, éditorialiste à RFI
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«Les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse», a affirmé vendredi l’éditorialiste Jean-Baptiste Placca, tout en invitant les journalistes à cultiver l’objectivité et l’honnêteté.

«Les pays qui avancent sont ceux où les hommes de pouvoir savent respecter la presse», a déclaré l’éditorialiste en service à Radio France International (RFI) Jean-Baptiste Placca.

M. Placca s’exprimait vendredi à l’ouverture de la 12e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), placée sous le thème : ‘’Les responsabilités des acteurs de l’information et de la communication en contexte de défis sécuritaires et sanitaires en Afrique’’.

«On ne peut s’attendre à que les journalistes soient responsables, si on ne les traite pas comme des acteurs respectables de la communauté nationale au même titre que les investisseurs, les enseignants, les médecins et les politiques», a assuré Jean-Baptiste Placca.

L’éditorialiste a pris les exemples des responsables américains qui dînent régulièrement avec les journalistes «dans un respect réciproque», à l’opposé de leurs collègues dans certains pays africains qui s’estiment «trop important pour s’asseoir discuter sereinement avec eux».

Pour mériter ce respect, M. Placca a invité ses pairs à «conserver naturellement les impératifs de l’objectivité, de la probité qui définissent le métier du journalisme». Mais selon, Jean-Baptiste Placca, indépendamment de ces obligations, «il y a des attitudes qui s’imposent d’elles-mêmes (aux journalistes) au regard des réalités».
«Le journaliste a des responsabilités et n’a pas nécessairement besoin de se les voir dicter ou rappeler», a avancé M. Placca.

Il a cité en exemple, les journalistes américains qui ont décidé librement et tacitement de cacher durant la seconde guerre mondiale, la paralysie du président Franklin Roosevelt, afin d’exalter les forces de l’Amérique plutôt que les fragilités de son commandant en chef.

«Face au virus (de la Covid) comme face au terrorisme, mêmes journalistes, il faut parfois choisir son camp. Mais ce choix libre, ne peut s’opérer que lorsque ceux qui gouvernement jouent cartes sur table et ne trichent pas», a martelé Jean-Baptiste Placca.
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