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Vie urbaine: Vers une nouvelle et stricte règlementation de la circulation des tricycles au Togo

Publié le lundi 6 decembre 2021  |  aLome.com
Tricycles
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Tricycles dans la circulation au Togo, tout particulièrement à Lomé.
Lomé, le 06 décembre 2021. Tricycles dans la circulation au Togo, tout particulièrement à Lomé. Ils sont accusés d`être la cause de graves accidents de la circulation sur la base de la délinquance routière de leurs conducteurs.
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Les conducteurs de tricycles sont accusés à tort et à raison ces dernières années d’être la source de plusieurs graves accidents de la circulation au Togo, tout particulièrement à Lomé. Des accusations contre lesquelles s’active leur Syndicat national qui s’efforce de remettre de l’ordre dans le quotidien de cette catégorie de transporteurs.


Pour tempérer la kyrielle d’accusations portées à l’encontre des tricycles, leur Syndicat est en action pour le respect d’une nouvelle donne dans la circulation de ces types de moteurs dans la circulation urbaine togolaise. Il s’agit entre autres du nécessaire montage de «feux de gabarit sur ces engins pour leur circulation à partir de 18HTU», renseigne Sogbo Teko (Secrétaire Général de ce Syndicat). Cette mesure, a-t-il souligné, permet de distinguer clairement les tricycles en pleine circulation la nuit tombante.
Par ailleurs, et dans le même sens, «entre 22H et 4HTU, tous les tricycles en circulation au Togo, en plus des feux de gabarit, doivent être munis d’un permis de conduire du conducteur, sous peine d’une sanction syndicale de 25 mille Fcfa».

La plaque d’immatriculation et les pièces de l’engin sont également exigées des conducteurs dans le cadre de cette nouvelle campagne d’autorégulation qu’a lancée ces dernières semaines le Syndicat national des conducteurs de tricycle. Un regroupement syndicat qui travaille aussi d’arrache-pied pour faire passer l’examen du permis de conduire à un maximum de ces types de transporteurs routiers.
Dans le cadre de la même campagne précitée, les leaders de ce Syndicat appellent vivement les usagers de la route au Togo «à signaler toutes inconduites de conducteurs de tricycles à Lomé comme en dehors à leur faîtière syndicale».

Preuve de la place qu’ont prise les tricycles dans la circulation routière au Togo, la nouvelle architecture des frais de péage les prend en compte. Ils sont ainsi assujettis au paiement au péage de 100 Fcfa, et à une TVM (Taxe sur les Véhicules à Moteur) et de la TPU-TR (Taxe Professionnelle Unique des Transporteurs Routiers) appelée communément «trimestre» de 15 mille fcfa/engin.


Le Syndicat national des conducteurs de tricycle est basé à Bè-Kpota (à Lomé). Ce regroupement syndical a vu le jour en juin 2021.


Akoyi A.
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