Contestation politique post-présidentielle 2020: La nouvelle série d’actions lancée par AMK et la DMK s’achève ce 7 décembre

Publié le lundi 6 decembre 2021 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Revendications politiques: Les principaux responsables et des militants de la DMK assistent à une messe.
Lomé, le 16 novembre 2021. Paroisse catholique Cristo Risorto de Hédzranawoé. Les principaux responsables et des militants de la DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) assistent à une messe à la demande des organisations et partis, soutiens du candidat Agbeyomé Messan Kodjo lors du dernier scrutin présidentiel de 2020.

On prend les mêmes et on recommence. La DMK (Dynamique Mgr Kpodzro, soutiens d’AMK-Agbéyomé M. Kodjo-) continue de contester les résultats issus officiellement des urnes en février 2020 au Togo. Et réclame mordicus un règlement consensuel du différend politique né de cette élection.

Des opposants politiques au régime de Faure E. K. Gnassingbé interpellés et détenus depuis des mois voire des années, la loi sur les manifestations politiques et publiques qui a connu une nouvelle modification «qualifiée de restrictive» par plusieurs opposants... Les points de fixation de la contestation de la DMK abondent.

La DMK a ainsi invité ses partisans et sympathisants (au Togo comme dans la diaspora) à observer sept jours de jeûne et de prières s’achevant ce mardi 07 décembre. Dans le même sens, des messes d’action de grâce ont été célébrées le dimanche 05 décembre dans quatre paroisses de la capitale (Cristo Risorto de Hédzranawoé, Christ-Roi de Kodjoviakopé, Marie Mère du Rédempteur d’Adidogomé et Marie-Reine de Bè), à la demande de ce regroupement de politiques et d’acteurs de la société civile. Avec pour finalité majeure d’«implorer la miséricorde et la bénédiction de Dieu» pour «la libération de Jean-Paul Oumolou et de tous les autres détenus politiques du Togo, ainsi que la «résolution de la crise sociopolitique post-élection présidentielle de février 2020».

Ces demandes de messes sont une suite logique de la kyrielle d’actions menées par une partie de la diaspora togolaise et la DMK au lendemain de l’arrestation de Jean-Paul Oumolou, ancien leader estudiantin togolais devenu un soutien de Gabriel Agbéyomé Kodjo en Suisse et en Europe.

Ces séries d’actions revendicatives de la DMK interviennent dans un contexte de bras de fer renforcé entre cette Dynamique et l’ANC (parti de J-P Fabre) depuis 2020. Une donne qui a fini de démobiliser beaucoup de sympathisants de l’Opposition togolaise, lassés par une guerre fratricide à épisodes qui a d’une part fragilisé un peu plus cette classe depuis bientôt deux ans, et d’autre part qui ne se préoccupe guère de la paupérisation du peuple et d’une grande partie des soutiens de ces opposants.

Akoyi A. & K. T.

Commentaires