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Togo/’Campagne accélérée d’immunisation sur quatorze jours’: 1,4 millions de personnes touchées au lieu des 2 millions projetées par l’Etat (Officiel)

Publié le jeudi 9 decembre 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo
Lomé, le 26 avril 2019. Conférence de presse. La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo. Visite durant laquelle elle s’est entretenue avec les plus hautes autorités du pays. Dr Matshidiso Moeti a effectué des visites de terrain qui lui ont permis de toucher du doigt les réalités de la contractualisation des formations sanitaires et l’assurance santé mise en place par le Gouvernement togolais pour aller vers la Couverture Santé Universelle (CSU). Pr M. Mijiyawa
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Le Gouvernement togolais a dressé ce 08 décembre un rapide bilan de sa «campagne accélérée de vaccination qui s’est tenue du 22 novembre au 06 décembre 2021». Un «bilan satisfaisant» aux yeux de l’Etat, mais qui n’a pas atteint les objectifs visés officiellement à son entame.


L’Etat du Togo visait une cible vaccinale d’au moins «2 millions de personnes» durant les 14 jours sur lesquels s’est étalée sa «campagne vaccinale accélérée». Avec «au moins 1,5 million de personnes pour la première dose et au moins 500.000 pour l’injection de la 2è dose». Au bout des 14 jours, on est loin de l’atteinte de cet objectif vaccinal.

«Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins a rendu compte au Conseil de l’évolution de la stratégie accélérée de vaccination. Il a indiqué que près de 1,4 millions de personnes de 18 ans et plus ont reçu au moins une dose et souligné les résultats encourageants de la stratégie accélérée de vaccination», a détaillé Pr Mijiyawa ce 08 décembre. Un bilan loin de décevoir l’exécutif togolais, qui encourage les populations togolaises à davantage se faire vacciner.
«Le Conseil a instruit les ministres pour une implication encore plus forte, surtout en cette période de fin d’année, pour l’observation des mesures édictées par le Gouvernement et invite les populations à continuer à aller se faire vacciner», a de nouveau exhorté le pouvoir central togolais.

Entamée le 10 mars 2021, la campagne vaccinale anti-Covid-19 au Togo a connu son pic entre le 10 septembre et le 10 octobre, quand l’Etat togolais a conditionné l’entrée dans un certain nombre de lieux publics à la présentation du pass vaccinal. Depuis la mi-octobre, l’affluence dans les vaccinodromes a de nouveau chuté !

Pour aller au-devant de nouvelles flambées de contaminations et à l’approche des fêtes de fin d’année, l’Etat togolais s’était lancé le 22 novembre dernier «un objectif de vacciner 2 millions de personnes. Au moins 1,5 million de personnes pour la première dose et au moins 500.000 personnes pour la deuxième dose durant une campagne ciblant les personnes de 18 ans et plus», avait explicite Dr Josée Apetsianyi (en charge du Groupe technique de travail autour de la vaccination anti-Covid-19).
Autrement dit, l’Etat veut accélérer sa marche vers l’atteinte de son objectif initial d’immuniser au moins 40% de sa population avant la fin de l’année 2021.

Etalée sur 14 jours, cette «campagne accélérée» de vaccination a pris fin le 6 décembre dernier. Et a ratissé large en termes d’équipes mobilisées. «Sur le plan national, 1.652 équipes de vaccination de quatre personnes contre 600 équipes de vaccination ont été déployées», selon des annonces officielles.
Depuis le 15 novembre dernier, plusieurs leaders religieux condamnent vigoureusement la prochaine entrée en vigueur de l’exigence du pass vaccinal pour accéder aux lieux de culte à partir du 10 décembre, au nom de la «liberté de religion». Ces leaders craignent une «désaffection autour de la campagne vaccinale nationale si les populations ressentent l’exigence du pass comme une manière de brider leur liberté vaccinale, même si nous sommes en période pandémique depuis mars 2020 au Togo», défendent la plupart de ces leaders.



Edem G.
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