Des jeunes de plusieurs pays de la sous-région à savoir le Burkina Faso, le Togo, le Bénin, le Niger, la Guinée et de la Côte d’Ivoire sont en conclave à Bonoua depuis le 7 décembre pour trois jours.
A l’initiative du Programme pour le dialogue politique en Afrique de l’Ouest (Pdwa) de la fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung (Kas), ils réfléchissent sur les stratégies et mécanismes pour une jeunesse responsable.
Au cours de ces activités placées sous le thème « Jeunesse et crise démocratique en Afrique de l’Ouest », ces jeunes évoluant dans divers secteurs d’activités et bénéficiaires de la bourse d’étude de l’organisation allemande, essayeront d’asseoir des idées à même d’impulser le développement de leur pays et renforcer leur leadership.
C’est pourquoi, durant ces quelques jours dans la région du Sud-Comoé, ils échangeront, entre autres, sur des sous-thèmes tels que «La démocratie à l’épreuve de la crise de légitimité des élites gouvernementales en Afrique de l’Ouest». Il sera animé par Augustin Dia Houphouët, député de Yopougon.
Aussi, grâce à Abdel Nasser, Conseiller politique au Bureau de liaison de la délégation de l’Union africaine à Abidjan, ces jeunes échangeront sur le terrorisme et l’extrémisme violent à travers le sous-thème « Radicalisation des jeunes et extrémisme violent en Afrique de l’Ouest : quels leviers à activer pour une solution pérenne ? ». Avant de débattre au cours de panels sur les questions de la démocratie, de la violence, de la stabilité des institutions en Afrique de l’ouest, etc.
A l’ouverture de ces assises, Rafael Merz, Représentant adjoint de la Konrad-Adenauer-Stiftung (Kas), s’est félicité de la présence de ces futurs leaders parce que la population africaine est jeune. Et va passer de 1,3 milliard aujourd’hui à 2,5 milliards d’ici 2050 avec un âge moyen de 18 ans.
Face à ce défi qui constitue également une chance pour le continent, il souhaite que la jeunesse prenne ses responsabilités face notamment aux restrictions de libertés auxquelles le peuple est parfois victime.
Pour le représentant de la fondation, ces restrictions montrent également l’importance du contrôle indépendant pour une démocratie vraie. Parce que les institutions d’un État doivent se contrôler mutuellement afin de préserver les principes démocratiques fondamentaux.
«Un défi quotidien qui nécessite avant toute chose des personnes qui pensent de manière démocratique. Vous devez donc être des ambassadeurs de la démocratie dans vos pays respectifs», conseille Rafael Merz.... suite de l'article sur Autre presse