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Togo/Délit d’opinion: Un activiste interpellé, deux journalistes placés sous mandat de dépôt, politiques et OSC sonnent le tocsin

Publié le lundi 13 decembre 2021  |  aLome.com
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© Autre presse
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Outils des forces de l`ordre pour neutraliser les personnes arrêtées
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En l’espace de 48 heures, trois acteurs de la société civile togolaise ont perdu leur mouvement d’aller et de venir entre vendredi et samedi derniers. Plusieurs voix s’élèvent pour exiger leur «remise en liberté immédiate et sans conditions».


Pour avoir dénoncé par réseaux sociaux interposés la procédure judiciaire ouverte contre le Directeur de publication du Journal ‘Alternative, Ferdinand Ayité et un autre responsable de média, Joël Egah, l’activiste Fovi Katakou a été interpellé à son domicile le samedi 11 décembre 2021 et gardé à vue depuis lors à la Gendarmerie nationale.

Face à cette vague d’arrestation de citoyens, plusieurs partis politiques de l’Opposition togolaise et des responsables d’organisation des droits de l’Homme sont montés au créneau au moyen de communiqués de presse pour dénoncer «le musèlement de la presse et un recul de la liberté d’expression» au Togo.
«Ce qui arrive aujourd’hui est incompréhensible et inqualifiable. Fovi Katakou souffre d’un handicap moteur sévère qui nécessite une assistance permanente dans tout ce qu’il fait», s’est indigné Pr David Dosseh, un des premiers responsables du FCTD (Front Citoyen Togo Debout, une organisation de la société civile).
A ses yeux, le pouvoir de Lomé prend appui sur les motifs tirés de la menace sanitaire liée à la pandémie du coronavirus pour interdire toute manifestation publique dans le pays depuis la tenue de la présidentielle de février 2020.

De son côté, la DMK (Dynamique Mgr Kpodzro) «dénonce avec vigueur ces arrestations de journalistes pour des opinions exprimées dans l’exercice de leur fonction et celle d’un activiste tenace qui se bat courageusement pour l’alternance et la démocratie au Togo».

Dame Adjamagbo, Jean-Pierre Fabre, Paul Dodzi Apevon, Gérard Adja, Gérard Djossou, Claude Ameganvi, Godwin Tete Adjaglo qualifient ces dernières arrestations «d’arbitraires» qui viennent s’ajouter à celles de manifestants à diverses marches depuis 2017, ainsi que des chefs et cadres de partis politiques comme Djimon Orè, Paul Missiagbeto, etc.


Akoyi A. & K. T.
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