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Délit d’opinion: Le SYNJIT plaide pour la libération des confrères Ayité et Egah et la levée du contrôle judiciaire à l’encontre de Kouwonou

Publié le mardi 14 decembre 2021  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & J. Tchakou
Contestation des résultats de la présidentielle 2020: seul F. Attisso a répondu à la 4e convocation du Tribunal adressée aussi à Mondji et Dr Kodjo
Lomé, le 10 juillet 2020. Palais de justice. Contestation des résultats de la présidentielle 2020: seul Fulbert Attisso a répondu à la 4e convocation du Tribunal adressée aussi à Marc Mondji et Dr A. Kodjo.
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A l’image de plusieurs organisations professionnelles de la presse au Togo qui volent au secours des confrères Ayité, Egah et Kouwonou depuis le 10 décembre dernier, le SYNJIT (Syndicat national des Journalistes indépendants du Togo) a produit ce 14 décembre une déclaration plaidant pour le sort judiciaire des 3 confrères précités.
Une sortie qui interpelle à cette occasion tous les acteurs de la presse togolaise au sujet de l’exclusion des
«réseaux sociaux» du champ d’application du «Code de la presse et de la Communication» du 07 janvier 2020 au Togo. En intégralité, voici la sortie du seul Syndicat regroupant les employés de la presse privée au Togo.



"Déclaration/ Le SYNJIT plaide pour la libération des confrères Ayité et Egah et la levée du contrôle judiciaire à l’encontre d’I. Kouwonou

Le SYNJIT (Syndicat national des Journalistes indépendants du Togo) est vivement consterné par l’inculpation de trois confrères dans l’exercice de leur fonction depuis le 10 décembre dernier. Il s’agit de Ferdinand Messan Ayité (Directeur de Publication du journal ‘L’Alternative’), Joël Kossi V. Egah (Directeur de Publication du journal ‘Fraternité’) et d’Isidore Kouwonou (Rédacteur en chef à ‘L’Alternative’).

En plein contexte pandémique qui a érodé les revenus de la plupart des rares entreprises de presse existant au Togo, ces inculpations et les deux mandats de dépôt pris dans cette affaire assombrissent un peu plus le bilan moral de la presse privée au Togo sur la période 2020-2021.

Le SYNJIT plaide pour une libération et la fin de l’inculpation dans les plus brefs délais des confrères Ayité et Egah, ainsi que la levée du contrôle judiciaire à l’encontre d’Isidore Kouwonou. Le SYNJIT fonde ce plaidoyer sur l’acquis cher de la dépénalisation du délit de presse en vigueur au Togo depuis 2004 (et qui a fait de notre pays un pionnier en la matière en Afrique subsaharienne) d’une part, et d’autre part sur l’adhésion et la ratification par le Togo du «Pacte international relatif aux droits civils et politiques» ainsi que la «Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples».

Tout en réitérant son appel pressant pour que les délits de presse au Togo soient traités stricto sensu sous l’empire du «Code de la presse et de la Communication», le SYNJIT convie de nouveau les acteurs togolais de l’écosystème du Journalisme à une réflexion approfondie autour de l’exclusion des «réseaux sociaux» du champ d’application du «Code de la presse et de la Communication» du 07 janvier 2020.

Aujourd’hui plus que jamais, les «réseaux sociaux» sont devenus à la fois un prolongement, une source considérable de revenus et un canal incontournable pour porter le contenu de tous les médias classiques et nouveaux médias à la connaissance d’un grand public, bien au-delà des limites territoriales que couvre toute entreprise de presse rattachée à un Etat donné.

Camarades salut !

Fait à Lomé, le 14 décembre 2021

Le SGA du SYNJIT, Patrick Degbevi"
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