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23 après l’assassinat du journaliste N. Zongo, le Burkina suspendu à une éventuelle extradition du principal suspect

Publié le mercredi 15 decembre 2021  |  AIB
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© Autre presse par FASOZINE
Hommage à Norbert Zongo, 20 ans après son assassinat au Burkina Faso
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23 ans après les assassinats du célèbre journaliste Norbert Zongo et de ses trois compagnons Blaise Ilboudo, Ablassé Nikiéma et Ernest Zongo, la justice burkinabè est suspendue à une éventuelle extradition de François Compaoré, principal suspect et frère cadet de l’ex président Blaise Compaoré.

Le journaliste Norbert Zongo et ses trois compagnons Blaise Ilboudo, Ablassé Nikiéma et Ernest Zongo ont été criblés de balles puis calcinés dans leur véhicule le 13 décembre 1998 à Sapouy, à une centaine de km au Sud de Ouagadougou.

Le célèbre journaliste d’investigation enquêtait sur la mort dans des circonstances troubles de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, frère cadet de l’ex président Blaise Compaoré (1987-2014).

Ces assassinats ont créé une grave crise socio-politique ayant abouti à une controversée ‘’journée nationale du pardon’’, le 30 mars 2001.

Côte judiciaire, l’affaire a abouti à un non-lieu en juillet 2006 avant d’être rouverte, après l’insurrection populaire qui a démis le président Blaise Compaoré de ses fonctions en octobre 2014.

Considéré comme le principal suspect, François Compaoré a été interpellé le 29 octobre 2017 à Paris et son décret d’extradition vers le Burkina, signé le 5 mars 2020 par les autorités françaises.

Les avocats de M. Compaoré qui disent redouter «des traitements inhumains et dégradants» et un procès inéquitable contre leur client, ont obtenu en août 2021, de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), la suspension dudit décret.

«Combien de temps devront-ils encore patienter pour que justice leur soit rendue? Et quelle justice, tant ils voient les présumés exécutants disparaître les uns après les autres?», s’est interrogé ce lundi l’Association des journalistes burkinabè (AJB), selon des propos rapportés par le faso.net.

L’AJB et plusieurs organisations syndicales et de la société civile, venaient de déposer une gerbe de fleurs sur les tombes des quatre disparus, précise lefaso.net
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