Pour la période 2022-2025, l’institution multilatérale entend consacrer plus des deux tiers d’une nouvelle enveloppe de financements aux pays du continent.
L’Association internationale de développement (IDA), filiale du groupe de la Banque mondiale chargée de donner ou de prêter des fonds à des conditions très favorables aux 74 pays les plus pauvres de la planète, a reconstitué ses ressources pour 93 milliards de dollars.
Ces ressources proviennent pour l’essentiel des contributions des pays riches et de ressources mobilisées sur les marchés de capitaux, ainsi que «des remboursements sur les crédits antérieurs et des propres contributions de la Banque mondiale», note l’institution présidée par l’Américain David Malpass.
Au total, 70 % de cette enveloppe, soit 65 milliards environ, seront affectés à 39 pays africains. Il s’agit de l’aide la plus élevée de l’histoire de l’IDA depuis sa création en 1960.
Filets de protection, création d’emplois
Du 1er juillet 2022 au 30 juin 2025, cette aide permettra à ces pays de faire face aux conséquences de la pandémie et de développer des filets de protection sociale pour les plus démunis, un tiers d’entre eux se trouvant menacés de crise alimentaire. L’AID intensifiera ses efforts en faveur de l’égalité femmes-hommes et de la création d’emplois, dans les zones de conflits, en particulier dans la région du Sahel, autour du lac Tchad et dans la Corne de l’Afrique.
«Depuis sa création, l’IDA a mobilisé 458 milliards de dollars en direction de 114 pays. Sur les exercices 2019-21, le volume moyen de ses engagements annuels s’établit autour de 29 milliards de dollars, dont 70% sont destinés à l’Afrique», explique l’institution multilatérale dans un communiqué.... suite de l'article sur Jeune Afrique