Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Togo: 25 OSC et médias à l’école de ’l’Approche basée sur les droits de l’Homme’

Publié le vendredi 17 decembre 2021  |  Societe civile Media
JPO
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
JPO du CACIT à la faveur des 70 ans de la DUDH
Lomé, le 10 décembre 2018. Siège du CACIT. JPO du CACIT à la faveur des 70 ans de la DUDH. A travers ces JPO, le CACIT entendait sensibiliser, vulgariser les Droits humains et promouvoir ses activités.
Comment



Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) travaille à appuyer les efforts des acteurs de développement, notamment les OSC et les médias, à mieux identifier les priorités nationales en fonction des droits de l’homme et à faciliter le choix en termes d’allocation budgétaire. C’est dans ce cadre qu’elle organise une formation de trois jours à l’endroit de 25 acteurs de la société civile et des médias sur l’Approche basée sur les droits de l’homme (ABDH).

Cette rencontre, à laquelle ont été conviés des acteurs de Lomé et de l’intérieur du pays, a pour objectif de renforcer les compétences des participants sur l’ABDH et de promouvoir cette approche en vue de sa prise en compte dans l’élaboration et le suivi des politiques et programmes de développement. Elle se situe dans le cadre de la deuxième phase du projet «Initiative pour le Contrôle Citoyen de l’Action Publique» (CCAP).

L’ABDH, il faut le rappeler, est un cadre conceptuel pour le processus de développement humain, qui se base au plan normatif, sur les normes internationales des droits de l’homme et qui est, en termes opérationnel, orienté vers la promotion et la protection des droits de l’homme. Elle s’emploie à analyser les inégalités au cœur des problèmes de développement et à corriger les pratiques discriminatoires et les répartitions injustes du pouvoir qui entravent le processus de développement.

Au Togo, plusieurs instruments internationaux et régionaux des droits de l’homme ont été ratifiés. Ces textes font parties de la législation nationale, consacrent les droits égaux et inaliénables de chacun et constituent le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. A en croire le CACIT, ces textes sont un socle pour l’ABDH et devraient être pris en compte dans les différents programmes et politiques de développement. Ce qui n’est pas le cas.

«Aussi, le gouvernement togolais a-t-il initié plusieurs programmes de développement avec l’appui des partenaires techniques et financiers, notamment la Stratégie de Croissance Accélérée de lutte contre la Pauvreté et la promotion de l’Emploi (SCAPE 2013-2017), et le Programme National de Développement (PND) qui s’inscrit dans les Objectifs de Développement Durable.
Cependant, il faut relever que la préoccupation sur le respect des droits de l’homme reste toujours d’actualité dans la mesure où les droits de l’homme ne sont pas pris en compte dans la plupart des programmes et politiques de développement», déplore Ghislain Nyaku, Directeur exécutif du CACIT.

En plus de permettre aux acteurs de la société civile et aux médias de comprendre ce qu’est l’ABDH dans la programmation et sa valeur ajoutée, l’atelier sera pour les participants l’occasion de prendre connaissance des outils de suivi et évaluation de l’ABDH dans le processus de programmation.

Il s’agira aussi de constituer un vivier d’acteurs engagés sur les thématiques de l’ABDH, du CCAP et de l’importance de la redevabilité des gouvernants, puis de définir les indicateurs qui serviront à suivre la mise en œuvre de l’approche dans les ministères sur la base des six domaines retenus, notamment l’équité, égalité, genre et autonomisation de la femme ; l’éducation et la formation professionnelle ; la santé et l’amélioration du cadre de vie ; le développement local ; la protection sociale et civile ; la justice équitable et les droits humains.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires