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Togo/Vie chère: 800 FCFA comme prix moyen du bol de maïs dans le Bas-Mono et dans plusieurs autres localités du pays, la LCT tire la sonnette d’alarme

Publié le vendredi 17 decembre 2021  |  aLome.com
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Faure GNASSINGBE lance officiellement le MIFA (Mécanisme Incitatif de Financement Agricole)
Lomé, le 25 juin 2018. Centre Togolais des Expositions et foires (CETEF). Le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) est une initiative du Gouvernement togolais qui aura en charge l’élaboration de politiques adaptées au secteur agricole, l’application des outils de gestion des risques visant à attirer les compétences et acteurs clés vers ce secteur via des mécanismes d’incitation et la consolidation des maillons des différentes chaînes de valeurs agricoles. Cette cérémonie de lancement présidée personnellement par Faure GNASSINGBE, a été précédée d’une foire de deux jours qui devra se poursuivre. Le Chef de l’Etat togolais, Faure GNASSINGBE, était entouré pour la circonstance du Président du FIDA, Gilbert Fossoun HOUNGBO et de Dr Akinwumi ADESINA, président de la BAD. Plusieurs conventions d`accompagnement et de collaboration ont été signées entre différents acteurs du MIFA à cette occasion.
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A quelques jours des fêtes de fin de l’année, la LCT (Ligue des Consommateurs du Togo) a décidé d’interpeller les autorités du pays sur plusieurs aspects de la vie qui impactent le quotidien des citoyens. Ce fut à la faveur d’une conférence de presse animée cette semaine dans la capitale, Lomé.


Entres autres thèmes abordés au cours de cette rencontre avec les hommes de médias, la sécurité routière, la qualité et le coût de la communication électronique, l’énergie, la vie chère. La vie chère a été au cœur de plusieurs actions citoyennes au cours de l’année qui tire à sa fin. Selon Emmanuel Sogadji (Président de la LCT) et ses collaborateurs, plusieurs facteurs exacerbent ce phénomène au Togo.
La LCT pointe du doigt la crise sanitaire, l’introduction de nouvelles charges fiscales, l’augmentation des frais de passage aux péages.

Expressément, la LCT estime que «depuis un certain moment, la vie devient de plus en plus chère pour les consommateurs, compte tenu de la crise sanitaire que traverse notre pays et qui continue d’avoir un impact négatif sur l’économie». «L’institution de certaines taxes dans le Code général des impôts en vigueur ne peut qu’aggraver la souffrance des populations qui voient de jour en jour leur pouvoir d’achat diminuer alors que les revenus sont restés inchangés» pour la plupart, explicite la Ligue.

Dans un tel contexte, les produits de première nécessité ne cessent de grimper sur le marché. Le prix du bol de maïs sur les marchés locaux varie entre 700 et 900 FCFA dans diverses localités selon plusieurs prix recoupés. Une situation qui doit «interpeler les autorités pour une analyse et une anticipation sérieuse», alerte la LCT.

Voulant apporter sa contribution anticipative à une montée de colère autour de la vie chère, la LCT a formulé plusieurs recommandations à l’endroit de l’Etat togolais:
• Le renouvèlement des équipements de la CEET au lieu de faire du rafistolage, ce qui est à l’origine des coupures répétitives;
• Pour la douane, détaxer les produits de forte consommation (riz, pâtes alimentaires, sucre, huiles…);
• Pour que les effets de cette mesure soient ressentis au niveau des populations, il faut mettre en place une application permettant aux importateurs de ces produits de déclarer la quantité et le prix des importations ;
• Réduire à hauteur de 50% les tarifs de la Taxe sur les véhicules à moteur ;
• Réduire les frais de passage aux péages et annuler ceux sur les engins à deux roues;
• Vouloir consommer qualité, c’est vouloir mieux vivre !
. Faire en sorte que les agents de la DSR (Division de la Sécurité Routière) se contentent de leur rôle de contrôle des pièces des véhicules (assurance, paiement de la TVM…) et non de racketter les chauffeurs ;
• Doter les services des sapeurs-pompiers d’équipements d’outils nécessaire à leur mission tout en renforçant leur capacité d’intervention; et décentraliser les services des sapeurs-pompiers à l’échelle des communes;
• Rouvrir les frontières terrestres et revoir les mesures restrictives de lutte contre la Covid-19;
• Renforcer et doter de moyens l'équipe de contrôle de prix sur les marchés.

Une litanie de recommandations autour desquelles les populations attendent la réaction de l’Etat.


Akoyi A. & K. T.
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