La Fédération togolaise de basket en congrès statutaire ce 18 décembre pour se choisir soit Dagbovie, soit Gina Adekambi-Lare comme Président

Publié le samedi 18 decembre 2021 | aLome.com

© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
La Côte d`Ivoire chez les hommes, et le Mali chez les dames, champions d`Afrique 2018 de basketball du 3X3
Lomé, Stade omnisports, du 09 au 11 novembre 2018. La Côte d`Ivoire chez les hommes, et le Mali chez les dames, champions d`Afrique de basketball 2018 du 3X3. 14 pays ont disputé cette phase finale qu`accueillait le Togo pour la 2è fois. En finale, les Ivoiriens ont battu 14-6 les Ougandais, alors que les Maliennes ont dominé les Congolaises de la RDC 19-13.

André Bivaina Goungou, président sortant de la FNB (Fédération togolaise de basket-ball) ne souhaite pas rempiler à la présidence de l’institution. Il invoque des raisons professionnelles et familiales. Le Congrès statutaire et électif de ce 18 décembre va donc voir s’affronter deux différentes lectures de cette discipline sportive. Ces lectures sont incarnées par Konrad Dagbovie (vice-Président dans l’équipe sortante), et Gina Adekambi-Lare, ancienne joueuse.

32 clubs vont départager ce 18 décembre les deux concurrents. Ils vont envoyer deux délégués par formation à ce congrès ordinaire et électif.
Konrad Dagbovie incarne la longue expérience au service de la balle orange pour cette élection. Il a été vice-Président dans l’équipe sortante. Il se définit comme un homme de pari. «Durant le mandat des 4 ans à venir à la FNB, nous souhaitons être présents aux Jeux olympiques d’été de Paris 2024.
Nous miserons sur la formation via la création d’une pépinière digne de ce nom, il faut faire la formation des formateurs, éviter de construire la pyramide du basket togolais par le Sommet et privilégier les U18 et les U12», résume M. Dagbovie en évoquant les grandes articulations de son mandat, s’il est élu.

Par ailleurs, «il faut ramener les anciennes gloires dans l’écosystème de la balle orange ; ramener les équipes corporatistes sur le terrain ; se battre pour les infrastructures ; j’ai eu l’occasion de faire le tour du Togo en 1998 pour répertorier les terrains de basket au Togo, j’ai des appuis à la FIBA Monde et à la FIBA Afrique», détaille-t-il davantage. «Le basket pour vous par nous par audace» a été son slogan de campagne.

A l’opposé de l’aîné Dagbovie, sa concurrente Gina Adekambi-Lare ambitionne de bâtir sa gouvernance de la FNB sur un «plan quinquennal avec un budget annuel axé sur l’axe 3 du PND (Plan national de développement 2018-2022 de l’Etat du Togo)». Elle promet en outre de «lutter contre les clivages béants qui existent dans le milieu de la balle orange au Togo». «Il faut continuer de miser sur le 3X3 pour booster le 5X5 ; restructurer les infrastructures du pays en matière de basket. Nous n’avons plus de terrain à Dapaong, le terrain à Sokodé a été délocalisé, le terrain existe à Aného, mais il n’y existe pas d’encadreur», déplore-t-elle.

«Il faut mettre en œuvre une autre communication pour fédérer les actions autour du basket-ball togolais, mobiliser des financements hors aide étatique», projette-t-elle, en promettant un «programme de gouvernance en 10 points». Cette grande amoureuse des parquets a choisi de briguer la présidence de la FNB «pour éviter de ne pas rester dans une zone de confort dans cette discipline sportive», après avoir pratiqué elle-même cette activité sportive.

Depuis 2002, les AG (Assemblées générales) de la FNB sont de véritables pugilats verbaux, témoigne Spero Mawulé, ancien membre d’un bureau (SG) de la FNB, ancien joueur de l’équipe nationale de basket hommes du Togo.
L’équipe d’André Bivaina Goungou avait été élue en 2016. Les travaux de ce 18 décembre se déroulent à la Salle CEDEAO du CASEF.

Edem G.

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