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Togo: PNECED, un cadre institutionnalisé de dialogue entre l’Etat et les OSC en gestation

Publié le lundi 20 decembre 2021  |  Societe civile Media
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© Autre presse par DR
Balance de la Justice universelle.
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Au Togo, la société civile tend vers la mise en place d’un cadre fédérateur qui lui permettra de parler d’une seule voix devant l’Etat et les partenaires. Amorcée le13 décembre 2021, la consultation régionale des OSC sur le processus de formalisation de la Plateforme Nationale Espace Civique et Efficacité du Développement (PNECED) s’est achevée vendredi 17 décembre par l’étape de Lomé, après celles de Dapaong, Kara, Sokodé et Atakpamé.

Les réflexions devant aboutir à la mise en place de cette plateforme ont commencé en début d’année 2021. Elles sont parties de la prise de conscience de plusieurs ONG indépendantes, réseaux thématiques, grandes faîtières du fait qu’il y a un certain nombre de problèmes qu’ils ne peuvent pas résoudre individuellement.

«C’est ainsi que toutes ces entités ont décidé de se mettre ensemble et de créer une organisation subsidiaire qui pourrait leur permettre d’harmoniser leurs points de vue et de porter ensemble leurs préoccupations devant les autorités et les autres parties prenantes du développement national. Ces organisations ont fait du chemin et aujourd’hui, une idée plus claire d’une plateforme fédératrice se met en route », explique Francis AKPA, président du Conseil d’administration de l’Union des ONG du Togo (UONGTO) et président du comité de réflexion.

Alors que les OSC togolaises se doivent de travailler sur leur propre image, leur propre crédibilité et sur leur sérieux avant de pouvoir mener un dialogue constructif avec le gouvernement, la plateforme en gestation s’assigne la mission d’autoréguler les OSC pour faciliter le dialogue, porter des actions de plaidoyers pour pouvoir améliorer l’environnement des OSC et améliorer aussi l’impact du développement au niveau national.

«Nous avons au sein de la plateforme les faitières, les réseaux thématiques et des ONG indépendantes qui ne sont affiliées à aucune faitière ou Réseau. Ce n’est pas une structure qui se créé pour prendre la place des plateformes existantes mais pour les fédérer et apporter un peu plus de valeur à leur mission», précise M. Akpa.

Après les étapes de Dapaong, Kara, Sokodé et Atakpamé, la consultation nationale des OSC devant aboutir à la création de la plateforme a pris fin ce vendredi avec l’étape de Lomé. Les discussions ont tourné autour des questions spécifiques à la mise en place de la plateforme notamment la pertinence de l’initiative. Il s’agissait également pour le Comité de réflexion d’obtenir des OSC des propositions et de définir, ensemble avec elles, le mécanisme de coordination à mettre en place pour une représentation digne au niveau régional.

A l’issue des échanges, les organisations présentes, à l’unanimité, ont trouvé intéressante l’idée d’avoir un cadre fédérateur qui puissent leur permettre de parler d’une seule voix devant les partenaires et l’Etat.
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