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Education/Protocole d’accord du 19 avril 2018: Le Comité de suivi et d’évaluation transmet son rapport au Gouvernement

Publié le vendredi 31 decembre 2021  |  Savoir News
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© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Rencontre citoyenne : des forces vives rendent public un manifeste intitulé «Espérance pour le Togo»
Lomé, le 04 septembre 2018. Salle de conférence du Collège Saint Joseph. Rencontre citoyenne : des forces vives rendent public un Manifeste intitulé «Espérance pour le Togo». Vu la situation de crise que traverse le Togo et qui menace le vivre-ensemble, des personnalités de la Société civile et des religieux ont décidé d’unir leurs forces pour trouver une issue pacifique au mal politique togolais. Ce groupe de citoyens fait partie des insatisfaits de la Feuille de route de la CEDEAO. Alors, il lui semble nécessaire de faire faire des propositions alternatives pour restaurer un climat de confiance entre les fils et filles togolais via un Manifeste proclamé. Celui-ci appelle tous les Togolais épris de justice et de paix à adhérer à ce pacte pour des actions salvatrices. Père Chanel AFFOGNON
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LOME, 30 Déc/2021 (Savoir News) - Le comité de suivi et d’évaluation du protocole d’accord du 19 avril 2018, relatif au secteur de l’éducation a remis ce jeudi, son rapport au gouvernement, représenté par le ministres Gilbert Bawara (fonction publique, du travail et du dialogue social) et Dodzi Komla Kokoroko (enseignements primaire, secondaire et technique).

Ce comité, qui a démarré ses travaux le 2 décembre, est composé de représentants d’organisations syndicales, des parents d’élèves et des étudiants, de la coalition nationale pour l’éducation pour tous et de l’enseignement confessionnel.

Il avait pour mission de faire le point de la mise en œuvre du protocole d’accord du 19 avril 2018 et de poser les problèmes et défis du système éducatif togolais. Les membres du comité ont pu évaluer le protocole d’accord en ses 10 points.

"Nos travaux ont permis d’abord de comprendre que les problèmes qui sont liés à notre sous-secteur de l’éducation, doivent être abordés de façon globale, parce qu’il y a plusieurs défis et plusieurs problèmes. Nous avons eu à les identifier et nous avons tous reconnu que nous ne pourrons pas trouver des solutions à tout et tout de suite et en même temps. Néanmoins, nous avons évalué le protocole", a souligné Père Charnel Affognon (modérateur au sein du comité).

"Nous avons évalué chaque point et chaque sous-point. Il y a des points qui ont été réalisés et c’est le lieu de dire notre gratitude aux autorités. Mais il y a d’autres points qui ont besoin d’être à nouveau considérés dans leur mise en œuvre effective. Il faut reconnaître que ces points qui ne sont pas encore réalisés, certains sont liés au fait que la situation de la pandémie a perturbé les recettes budgétaires. Mais le gouvernement a exprimé toute sa bonne volonté à mettre tout cela en œuvre dès que la situation sera rétablie", a-t-il souligné.

"En analysant les défis et les problèmes", a-t-il poursuivi, "nous avons essayé de répertorier le maximum. Il est impossible de relever tous les défis et tous les problèmes, mais ce qui mine aujourd’hui l’éducation dans notre pays, nous avons pu nommer cela clairement et c’est contenu dans le rapport".

Création d’un fonds national de soutien à l’éducation

"Ce n’est pas à nous de rendre le rapport public, parce que nous avons reçu mission du gouvernement et c’est normal que nous puissions rendre compte au gouvernement. Au moment venu, le gouvernement prendra les responsabilités de rendre public ce rapport. Globalement, tout ce que nous avons fait, tourne autour de quatre points : l’évaluation du protocole, l'identification des problèmes dans le système de l'éducation, les défis à relever progressivement, mais nécessairement et la création d’un fonds national de soutien à l’éducation", a précisé Père Charnel Affognon.

Le comité a été mis en place par le gouvernement, suite aux mouvements observés en novembre dernier, à l’appel de la Fédération des syndicats de l'éducation nationale (FESEN).

Dans son intervention, le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social a exprimé la gratitude du gouvernement aux membres du comité pour avoir accepté d’accomplir la mission qui leur a été confiée, afin de faire le point de la mise en œuvre du protocole d’accord du 19 avril 2018.

"Nos concitoyens, le gouvernement et les organisations syndicales sont conscients et savent que les apprenants et les enfants togolais doivent jouir pleinement de leur droit à l’éducation. Et si nous voulons assurer le respect et la jouissance effective de ce droit, il faut que nous puissions préserver et garantir un climat de paix et de sérénité, afin que les activités pédagogiques puissent se dérouler dans de bonnes conditions", a souligné Gilbert Bawara.

"Entre le 30 avril 2018 et le 30 décembre 2021, des pas de géant ont été accomplis, il y a eu des avancées et des progrès importants qui ont été réalisés dans la mise en œuvre des dispositions du protocole d’accord. Bien sûr, comme toute œuvre humaine, il y a encore du chemin à parcourir. Des problèmes subsistent, des défis subsistent, des préoccupations et parfois des revendications ont été exprimées. Le gouvernement reste très attentif", a affirmé le ministre.

M.Bawara a réaffirmé l’engagement et la volonté du gouvernement de continuer à consentir des efforts et à mobiliser les énergies, afin de renforcer le système éducatif togolais.

"Le protocole d’accord constitue un canevas qui peut permettre d’inscrire nos actions, les mesures et les dispositions qu’il conviendra de continuer à prendre. Nous devons avoir une approche globale, inclusive durable et progressive des problèmes et des défis du secteur de l’éducation", a ajouté le ministre.

Ce dernier a profité de l’occasion pour exhorter les différents acteurs sociaux du secteur de l’éducation présents à la cérémonie, à accentuer la sensibilisation sur la vaccination pendant cette période de pandémie. Le Togo fait face depuis quelques jours à la recrudescence des cas de la Covid-19. FIN


Junior AUREL
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