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Tribulations des Eperviers entre 2006 et 2010 : Le souvenir douloureux du drame de Cabinda vivace dans les têtes, même 12 ans après, zones d’ombre toujours tenaces

Publié le dimanche 9 janvier 2022  |  aLome.com
Dodo
© aLome.com par Parfait & Edem Gadegbeku
Dodo OBILALE lance un ouvrage-portrait sur sa carrière brisée à Cabinda en 2010
Lomé, le 29 décembre 2015. EDA OBA Hôtel. Conférence de presse de lancement d`un "DESTIN FOUDROYE".
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Le public sportif togolais a commémoré ce 08 janvier pour la 12è fois un épisode sombre de l’histoire du football togolais. En l’occurrence le souvenir du sombre attentat de Cabinda (enclave angolaise) toujours non élucidé à ce jour.

Chaque 08 janvier, depuis 2010, le public togolais se souvient de la subite disparition d’Amélété Abalo (coach adjoint de la sélection nationale à l’époque) et de Stan O’cloo (responsable de la Communication de l’équipe). Ils furent les 2 victimes d’une attaque d’indépendantistes cabindais contre la délégation du Togo, en provenance de Pointe-Noire où elle a fait sa mise au vert.

Dans la même attaque, le gardien de but Kodjovi Obilale a été touché et traîne un handicap à vie. Le moral haut, le patriotisme vissé dans les cœurs, les joueurs togolais étaient prêts à découdre avec leurs adversaires du groupe B de cette CAN 2010 : le Faso, le Ghana et la Côte d’Ivoire. Une poule d’Ouest-Africains qui se réduira à 3 après le retrait du Togo de la compétition par l’Etat après l’attaque du 08 janvier. Un retrait sanctionné par une lourde sanction de la CAF (Confédération africaine de football), sanction qui sera levée cinq mois plus tard, après un tollé continental autour de cette mesure.

Un drame, toujours des zones d’ombre têtues

Dans cette affaire, la CAF sous Issa Hayatou a toujours clamé avoir mis à la disposition de la délégation des Eperviers des billets d’avion pour rallier Cabinda, et non une traversée par la route. De leur côté, les premiers responsables de la FTF (Fédération togolaise) se sont fendus d’avoir signalé au Comité d’organisation angolais et à la CAF leur intention de voyager par la route. Une information qui a permis de leur affecter une escorte officielle. Une escorte officielle qui n’aura pas pu empêcher l’attaque sordide du 08 janvier.

12 ans après, le flou demeure donc autour de réels tenants et aboutissants de cette attaque armée. Une donne qui a ouvert la voie à des supputations les plus folles les unes que les autres. En interne comme en externe du Togo. L’Etat angolais non plus n’a pas pu situer l’opinion de son pays et internationale sur le sujet. Seule chose certaine, la revendication de cet acte meurtrier par le FLEC/PM (Forces de Libération de l'Etat Cabindais/Position Militaire). Des zones d’ombre qui ne grandissent ni la CAF, ni l’Angola et le Togo, et surtout qui n’honorent pas la mémoire des deux disparus.


Akoyi A. & E. G.
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