Dans la droite ligne de la mise en œuvre de la loi de programmation militaire 2021-2025 et en sacrifiant à une tradition républicaine, les FAT (Forces Armées Togolaises) ont réaffirmé leur engagement républicain à protéger les fils et filles du Togo de tout péril sécuritaire en 2022.
Les Forces Armées Togolaises (FAT) ont présenté au ministère des Armées le 06 janvier dernier, les vœux du nouvel an 2022. Des vœux adressés à leur ministre de tutelle, Essossimna Marguerite Gnakade. La délégation des FAT a été conduite par leur Chef d’état-major général, le général de brigade Maganawe Dadja. Il était accompagné des chefs d’états-majors de la Marine nationale togolaise, de l’armée de l’Air, de l’armée de Terre, du directeur général de la Gendarmerie nationale et du Directeur central du Service de Santé des armées.
La ministre Essossimna Marguerite Gnakade a été sensible à la démarche de ces responsables de ces corps des Armées du Togo. Au terme de cette présentation de vœux, le patron des FAT a réitéré d’une part la «gratitude et la reconnaissance des FAT au ministre des Armées pour les efforts consentis durant l’année 2021 pour la modernisation de l’outil de défense de l’armée et la loi de programmation militaire». D’autre part, l’officier Maganawe a rassuré le ministre des Armées de «l’entière disponibilité du personnel des FAT pour relever efficacement les défis sécuritaires à venir».
Même engagement devant Faure Essozimna Gnassingbé
Toujours dans le cadre de la présentation des vœux 2022, les FAT ont honoré le 06 janvier dernier le même rituel républicain en se rendant aussi auprès du chef des Armées, Faure Essozimna Gnassingbé le 06 janvier dernier.
Un déplacement qui a permis à la haute hiérarchie militaire de «réitérer sa gratitude au chef des armées pour sa disponibilité d’écoute et l’intérêt qu’il accorde aux questions liées à la défense et à la protection des Togolais et de leurs biens».
Par ailleurs, a été au menu des discussions entre le premier magistrat togolais et les hauts dirigeants des FAT, le renforcement des capacités opérationnelles des forces armées togolaises afin qu’elles puissent continuer à assurer au mieux leurs missions régaliennes, à travers la mise en œuvre de la première phase de la loi de programmation militaire.
Ces officiers ont ainsi fait l’état des lieux des opérations des soldats togolais sous forme de «coup de poing couplées des actions civilo-militaires et de la riposte contre la pandémie de la Covid-19». Des actions menées dans différentes localités du pays depuis près de 3 ans.
La délégation des FAT à la présidence de la République était composée du ministre Essossimna Gnakade, du Chef d’état-major général des FAT, de l’Inspecteur général des FAT, le général de brigade Adjitowou Komlan, des chefs d’états-majors de la Marine nationale, de l’armée de l’Air, de l’armée de Terre, du directeur général de la Gendarmerie nationale, et du directeur central du Service de Santé des Armées.
Le Togo dispose d’une loi de programmation militaire depuis le 08 décembre 2020. Loi qui couvre la période 2021-2025. Cette loi qui conforte la refondation des FAT entamée en 2014 outille davantage ces FAT pour faire face à de multiples défis locaux et régionaux. En l’occurrence la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Les FAT, une mue de 2014 à 2021 au Togo
Depuis le mercredi 15 octobre 2014, les FAT ont connu une refondation à l’origine de la création de deux BIR (Bataillons d’intervention rapide) qui comptent au moins chacun «550 hommes suréquipés» pour contrer les périls terroristes maritimes et terrestres au Togo. L’un couvre les Régions Maritime et des Plateaux, et l’autre les régions Centrale, de la Kara et des Savanes.
«Cette refondation décidée par Faure Gnassingbé répond à la prise en compte d’un genre nouveau de défi sécuritaire, à savoir l’émergence du terrorisme, les rebellions, la criminalité transfrontalière et les trafics de tout genre», avait expliqué et justifié l’ex-patron des FAT et beau-frère de F. Gnassingbé, Abalo Felix Kadangha. Les 500 éléments du 1er ‘’Bataillon d’intervention rapide (BIR 1)’’ répondent depuis le 05 mai 2020 aux ordres d’un nouveau supérieur hiérarchique. Il s’agit du Lieutenant-Colonel Atafai Tchangani.