Une reprise problématique. Une nouvelle année difficile, malgré des signes encourageants.
La planète reste aux prises avec une pandémie qui dure et avec une accélération des changements climatiques, qui toutes deux soulignent la nécessité de renforcer la coopération et le dialogue à l’échelle mondiale. Les solutions à ces défis internationaux doivent mobiliser tous les pays et toutes les régions, y compris l’Afrique subsaharienne, qui possède la population la moins vaccinée au monde, un potentiel très prometteur en matière d’énergies renouvelables et des écosystèmes critiques.
La croissance de l’Afrique subsaharienne devrait s’établir à 3,7% en 2021, puis à 3,8 % en 2022. Ce rebond plus que bienvenu découle pour l’essentiel d’une nette embellie du commerce mondial et des cours des produits de base. Des récoltes favorables ont aussi contribué à augmenter la production agricole. Pour autant, la reprise devrait être plus lente que dans les pays avancés, d’où un écart de revenus grandissant. Ce dernier devrait perdurer à moyen terme, en partie du fait des différences d’accès aux vaccins, mais aussi en raison des disparités manifestes dans les mesures publiques de soutien.
Pour l’avenir, le potentiel de la région demeure intact. Pour exploiter ce potentiel, des réformes audacieuses et porteuses de transformations seront nécessaires.... suite de l'article sur Autre presse