Depuis presque 3 ans, le parti Mouvement du Peuple pour la Liberté (MPL) traverse une zone de turbulence. Le torchon brûle entre le Président Pascal Kossivi Adjamagbo et certains membres de son ancien bureau. Une guerre de leadership qui empoisonne ce jeune parti des «Ablodeviwo». Ce dimanche, le camp de Pascal Kossivi a tenu un congrès statutaire électif qui, selon lui, met fin à ce désordre.
Le parti MPL a tenu son congrès statutaire électif ce dimanche 16 janvier qui a conduit à la mise en place d’un nouveau bureau national de 7 membres porté par le Président sortant Pascal Kossivi Adjamagbo. Ce congrès s’est déroulé pendant que le parti vit un moment de trouble depuis plus de 2 ans. L’objectif de cet exercice, tenu en absence de l’autre bureau présidé par Mawuto A-ley Koumi et Pascal Yigbé , est de mettre fin à l’avènement de «putschistes» à la tête du parti, a indiqué Pascal Kossivi Adjamagbo, qui a décidé de s’accrocher à son poste. Le MPL n’est pas la cours du roi Pétaud, a-t-il lancé.
«Pour rester diplomatique, une dérive de certains membres du bureau national dans la déloyauté et au non respect des textes statutaires agite le parti depuis presque 3 ans. L’article 16 de notre statut dit que c’est le président qui convoque un congrès ordinaire ou extraordinaire, mais ces règles fondamentales non pas été respectées dans cette dérive.
La sagesse m’a conseillé de prendre le temps pour rétablir les choses avec la certitude que non seulement la légalité et la légitimité est de notre côté. Le temps est donc venu pour cesser de faire du MPL, la cour du roi Pétaud et aussi de s’accrocher à cette valeur fondatrice du MPL Ablodéviwo qui est la loyauté», a confié Pascal Kossivi Adjamagbo.
Fait marquant à ce congrès, les membres du nouveau bureau national ont fait vœu de loyauté au parti et envers le Président national devant les congressistes et les professionnels des médias.
Ce bureau national vient donner une nouvelle impulsion au MPL à travers 10 points afin d’atteindre ses nobles adjectifs en faveur des «Ablodéviwo». Le parti revendique l’héritage politique du mouvement de l’indépendance.
«Nous estimons qu’il est temps de travailler à l’unification de tous les partis de l’opposition togolaise qui revendique l’héritage d’Ablodé. Comme autre objectif prioritaire, notre parti souhaite mettre en place une plateforme des partis politiques de l’opposition togolaise pour parler d’une voix forte sur les questions non seulement de politique politicienne togolaise, mais aussi sur des questions de politiques africaines comme l’actualité brûlante liée au Mali, un pays frère et des sanctions de la CEDEAO. Cette plateforme que nous proposons pourra s’exprimer d’une manière forte pour apporter la solidarité du peuple togolais et pour honorer le panafricanisme», a précisé Pascal Adjamagbo.... suite de l'article sur Autre presse