Diplomatie: Faure Gnassingbé assiste ce 19 janvier à la prestation de serment d’Adama Barrow pour son 2è et dernier quinquennat

Publié le mercredi 19 janvier 2022 | aLome.com

© Présidence par Presidence du Togo
F. Gnassingbé en Gambie depuis ce 18 janvier pour assister à la prestation de serment d`A. Barrow.
Banjul, le 18 janvier 2022. F. Gnassingbé en Gambie depuis ce 18 janvier pour assister à la prestation de serment d`A. Barrow ce 19 janvier.

Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé ce 18 janvier 2022 à Banjul (capitale de la Gambie) pour une visite officielle. Elle se situe dans le cadre d’une invitation de son pair Adama Barrow réélu le 04 décembre dernier pour un deuxième et dernier mandat de cinq ans.

En terre gambienne, et tout plus précisément à Banjul ce 19 janvier, le Président togolais (doyen des Chefs d’Etat en exercice en Afrique de l’ouest), va prendre part à la cérémonie de prestation de serment et d’investiture de son homologue Adama Barrow. Plusieurs autres personnalités de haut niveau assisteront également à cette cérémonie officielle, selon le protocole d’Etat de la Gambie.
Adama Barrow avait recueilli le 04 décembre dernier 53,22% des suffrages contre 27,71 % pour Ousainou Darboe, arrivé en deuxième position et qui continue de critiquer les résultats finaux de ce scrutin pour corruption d’électeurs.

«Le Chef de l’État saisira l’occasion pour renouveler ses chaleureuses félicitations à son homologue gambien avec qui il fera le point des relations de coopération entre le Togo et la Gambie», précise le Service de communication de la Présidence togolaise sur le sujet. Avant d’ajouter: «Les deux dirigeants et d’autres Chefs d’Etat présents, feront également le tour d’horizon des questions de paix, de sécurité, de stabilité et de développement de la sous-région ouest-africaine et au plan continental».

Les relations bilatérales entre le Togo et la Gambie sont d’une manière générale au beau fixe, et les 2 deux pays hébergent mutuellement des ressortissants. Même si Banjul n’est pas la destination privilégiée des Togolais en matière d’immigration ouest-africaine, tout comme Lomé ne l’est pas pour les Gambiens.

Au début du premier quinquennat du Président Barrow, les relations entre Lomé et Banjul ont failli connaître un coup de froid, suite à un Tweet critique du chef de la diplomatie gambienne de l’époque, l’opposant O. Darboe, à l’égard du parti de Faure Gnassingbé et sa longévité au pouvoir. Une sortie à laquelle la diplomatie togolaise avait sèchement répondu, au nom du parallélisme des formes dans le monde diplomatique. La page de ce début de brouille entre les 2 Etats a été vite tournée par les deux Etats membres de la CEDEAO et de l’UA.

Edem G.

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