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Togo/1ère réunion du CPC: Les absents auraient probablement eu des contretemps, je pense qu’ils prendront le train en marche (délégué UNIR)

Publié le lundi 24 janvier 2022  |  aLome.com
Première
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Première réunion du CPC (Cadre Permanent de Concertation).
Lomé, le 21 janvier 2022. Cabinet du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires. Première réunion du CPC (Cadre Permanent de Concertation) boycottée par la DMK et l`ANC.
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Créé le 18 janvier 2022 par un arrêté ministériel, soit un an après la mise en place des CNEAP, le CPC (Cadre permanent de concertation) a tenu sa première réunion le vendredi 21 janvier. L’absence de certains acteurs-clés de la scène politique togolaise à cette première rencontre de ces nouveaux marchandages politiques laisse présager, selon certains analystes, à des conclusions non consensuelles et pouvant être remises en cause. A UNIR (formation au pouvoir au Togo), on se veut résolument optimiste.

En dehors d’un communiqué de presse rendu public par la DMK, aucun des partis politiques absents vendredi dernier n’a officiellement notifié son intention de ne pas donner suite à l’invitation à eux adressée par les services de G. Payadowa Boukpessi. Ce qui laisse une porte ouverte aux supputations. D’une part, pour une grande partie de l’opinion nationale, il est clair et connu que les MPDD, la CDPA, le NID, la DSA et l’ANC ont volontairement choisi de boycotter cette l’initiative du Gouvernement. Car comme l’affirme la DMK, ce Cadre ne prend pas «en compte les préoccupations réelles et actuelles des Togolais».

C’est une toute autre lecture qui est faite du côté du parti au pouvoir autour de ces absences. Selon le représentant du parti UNIR à cette rencontre, le député Aklesso Atcholé, il ne s’agirait pas d’une absence délibérée, mais d’un empêchement. «C’est la toute première réunion et je n’ai pas vu assez d’absences. On se dit peut-être que ce sont des contretemps, ils vont prendre le train en marche. Certains qui n’étaient pas aux CNEAP sont présents à cette rencontre d’aujourd’hui», s’est voulu optimiste le Secrétaire Exécutif du parti présidentiel au sortir de la rencontre politique de vendredi dernier. Il a rajouté être confiant que «les autres viendront».

Selon les propos du délégué du parti ‘bleu’, le CPC est né des recommandations et propositions issues des travaux des CNEAP. Comme autres fruits des conclusions des CNEAP, il évoque le nouveau Code électoral, la Loi sur la décentralisation, l’avant-projet de loi relatif à la création des Régions.

Depuis le début du processus de démocratisation au Togo en 1990, plus de 20 sessions de dialogues inter-togolais ont déjà été tenus entre le parti au pouvoir et l’Opposition. Les consensus issus de ces marchandages politiques peinent généralement à se traduire dans la pratique ! Par exemple, en 2006, au terme de l’APG (Accord politique global) qui avait apaisé le pays au sortir d’un scrutin présidentiel d’avril 2005 meurtrier (au moins 500 morts selon l’ONU), il a fallu 13 ans pour mettre en œuvre et actualiser les réformes constitutionnelles que recommandait cet Accord.

Les conclusions issues des CNEAP divisent profondément, depuis juillet 2021, le parti au pouvoir et l’Opposition extraparlementaire. Tout particulièrement au sujet de la recomposition des institutions comme la CENI. Cependant, depuis ce 21 janvier, le Parlement a enclenché la procédure du renouvellement de la HAAC, de la CENI et de la CNDH, en lançant l’appel à candidatures pour les postes censés être renouvelés par les députés selon la Constitution togolaise.

Akoyi A. & K. T.
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