Le gouvernement britannique accorde un soutien de plus de 500 millions de livres sterling (390 milliards de francs CFA) pour ouvrir de nouveaux marchés aux exportateurs dans cette région à forte croissance.
Les exportateurs britanniques prennent pied dans l’Afrique de l’Ouest, qui représente plus d’un quart du PIB de l’Afrique.
La demande de produits et de services britanniques augmente en Afrique de l’Ouest, avec des contrats pour la construction d’hôpitaux, de routes et de ponts.
Le soutien financier à l’exportation du gouvernement britannique atteint son niveau le plus élevé depuis des décennies dans la région, avec notamment un contrat record de plus de 200 millions de livres sterling (156 milliards de francs CFA) en
Côte d’Ivoire.
UK Export Finance [UKEF] a publié aujourd’hui de nouvelles données montrant qu’il a apporté un soutien de plus de 500 millions de livres sterling à des projets en Afrique de l’Ouest tout au long de l’année 2021, le plus important depuis plus de deux décennies.
Lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique qui s’est tenue la semaine dernière (20 janvier), le Premier ministre a déclaré que le Royaume-Uni est déjà l’un des plus grands partenaires commerciaux de l’Afrique, mais que nous sommes «déterminés à faire beaucoup plus - notre tâche commune doit être de veiller à ce que l’Afrique prospère grâce à la révolution industrielle verte».
La conférence est un événement annuel de démonstration, conçu pour associer des projets d’investissement en Afrique à des investisseurs britanniques. Plus de 3 000 délégués y ont participé cette année, renforçant ainsi les liens commerciaux et d’investissement entre le Royaume-Uni et le continent.
Le gouvernement mobilise également son agence de crédit à l’exportation, UKEF, pour stimuler les exportations vers l’Afrique - elle a fourni un soutien d’une valeur de 2,3 milliards de livres sterling l’année dernière, soit plus du triple du montant fourni en 2018-19. En Afrique de l’Ouest, cette somme a été déployée dans une série de projets d’infrastructures vitales, contribuant à la construction de routes et de ponts majeurs, ainsi qu’à la fourniture d’équipements médicaux et informatiques, de services de conception et de travaux environnementaux et sociaux.
La région offre une opportunité unique aux exportateurs britanniques car l’Afrique de l’Ouest a connu une forte croissance économique depuis le début des années 1990. Les recherches montrent que depuis 2000, son PIB collectif est passé de $105 milliards à plus de $659 milliards en 2020.
L’UKEF a la capacité de fournir un soutien supplémentaire au commerce britannique en Afrique de l’Ouest, avec jusqu’à 3 milliards de livres sterling disponibles au Sénégal, 2 Ambassade de Grande-Bretagne, Abidjan milliards de livres sterling en Côte d’voire et jusqu’à 2 milliards de livres sterling au Nigeria. Le ministre de l’investissement, Gerry Grimstone, a déclaré: «Nous voulons que davantage d’entreprises britanniques vendent leurs produits dans le monde, en profitant des nouvelles opportunités qui se présentent sur des marchés en croissance comme celui-ci. Le potentiel est énorme. Ce gouvernement dispose des fonds nécessaires pour soutenir les entreprises britanniques qui se lancent sur le marché de l’Afrique de l’Ouest, soutenant ainsi la croissance et le développement de la région et aidant les communautés et les économies locales à prospérer».
Parmi les exemples d’investissements réussis, citons une garantie UKEF de plus de 40 millions de livres sterling pour l’entreprise de Gloucestershire Mabey Bridge afin de construire 87 ponts d’urgence utilisés pour renforcer les défenses contre les inondations
au Ghana, soutenant ainsi les pays souffrant des effets du changement climatique.
En 2021, UKEF a également signé le plus gros contrat jamais conclu dans la région, d’une valeur de plus de 200 millions de livres (156 milliards de francs CFA), pour soutenir la construction de six hôpitaux, avec l’aide de fournisseurs britanniques, créant ainsi des emplois au Royaume-Uni et améliorant les résultats en matière de santé en Côte d’Ivoire.