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Général Francis Béhanzin (Cédéao): le Lt-Colonel Damiba «souhaite que la Cédéao soutienne ce qui se passe au Burkina»

Publié le lundi 31 janvier 2022  |  RFI
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© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Tenue des travaux de la 1ère séance de travail du Comité de suivi des recommandations de la CEDEAO
Lomé, le 10 septembre 2018. Address Hotel 02 Février. Tenue des travaux de la 1ère séance de travail du Comité de suivi des recommandations de la CEDEAO, en présence des représentants des facilitateurs et de la Commission de l`organisation sous-régionale. Général BEHANZIN de la CEDEAO.
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Le général Francis Béhanzin, commissaire au département Politique, paix et sécurité de la commission de la Cédéao, est à Ouagadougou depuis samedi. Il a été reçu par le chef de la junte qui a pris le pouvoir, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba, en présence des chefs d’état-major des armées de la sous-région. Au micro de l’un de nos envoyés spéciaux, Peter Sassou Dogbe, il aborde sa mission après le coup d’État au Burkina Faso.

RFI : Vous êtes à Ouagadougou, vous avez accompagné une délégation des chefs d’état-major de la sous-région. Est-ce que vous avez rencontré le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration?

Francis Béhanzin : Oui, avec le groupe des chefs d’état-major, désigné par le comité des chefs d’état-major des forces armées de notre sous-région -les quinze États membres- sur instruction du sommet des chefs d’État, pour venir voir ce qui se passe au Burkina. C’était une délégation de sept chefs d’état-major de la sous-région, dirigée par le chef d’état-major du Ghana.
J’ai entendu, sur certains médias, qu’il n’y avait que trois chefs d’état-major. Non. C’est, sept. Une délégation du mouvement nous a rencontrés et par la suite et nous avons eu un entretien avec le président du Mouvement, qui a donc pris les rênes du pouvoir, ici, au Burkina Faso.

Que vous a-t-il dit, qu’est-ce que vous lui avez répondu?

Je ne vous les dirai pas ici, puisque ce sont les chefs d’État qui nous ont missionnés pour ce déplacement. C’est à eux que nous devons rendre compte dès la semaine prochaine.

Est-ce que vous avez au moins énuméré les priorités en ce moment?

Pardonnez-moi aussi de ne pas en parler, parce que c’est une mission des chefs d’État… Mais cela s’est passé de façon globale dans la sérénité.

La junte a justifié sa prise de pouvoir aussi par la question sécuritaire. Comment entend-elle prendre à bras-le-corps cette question, aujourd’hui?

Nous étions entre hommes du métier des armes. Il est dit qu’il ne doit y avoir aucune accession au pouvoir dans la sous-région, sans passer par les urnes. Donc cette irruption des militaires ici, se rajoute à la situation au Mali et en Guinée. Et cela devient inquiétant aussi pour nous, les forces de défense et de sécurité.

Qu’est-ce que la délégation conjointe Cédéao-UA qui est attendue aujourd’hui vient faire concrètement?

La délégation qui vient, c’est une mission politique. Nous attendons de voir cette délégation conjointe, pour revoir avec elle les membres de la junte et pour élaborer un tableau qui permette aux chefs d’État de comprendre ce qui s’est passé ici et quelles sont les perspectives à mettre en œuvre, pour que le retour à l’ordre Constitutionnel se réalise dans les délais raisonnables.

On parle en ce moment de l’envoi d’une force de la Cédéao. Est-ce que c’est possible et que va faire cette force?

Nous avons un état-major de la force en attente de la Cédéao. En réalité, cette force en attente de la Cédéao est composée des contingents que chaque État-membre est capable de mettre à la disposition de la sous-région. Il n’a pas encore été décidé de son envoi dans les trois pays qui ont des difficultés sociopolitiques actuellement. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a eu des expériences positives de cette force en attente.
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