Retour au calme en Guinée-Bissau après la tentative manquée de putsch de mardi. Les tirs à l'arme lourde ont duré plus de cinq heures autour du palais du gouvernement, qui réunissait le président et le conseil des ministres, à la périphérie de la capitale Bissau. Beaucoup d'interrogations subsistent sur le nombre des victimes et les auteurs du coup. Paris exprime son soutien à la Guinée-Bissau et dit que c'est le moment idéal pour aider le pays.
Le bruit des armes s'est tu en début de nuit. Et ce mercredi, la population de Bissau a repris ses occupations. Le président bissau-guinéen avait dès mardi soir rassuré en s'exprimant devant la presse, après avoir été exfiltré sain et sauf du palais du gouvernement. Il y a eu volonté de « tuer le président de la République et tout le cabinet », a déclaré Umaro Cissako Embalo. « Il y a eu beaucoup de morts », a-t-il ajouté. Depuis aucun bilan des victimes n'a été publié. Pas plus qu'un bilan des arrestations.