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La pandémie de la COVID-19 a eu un impact majeur sur la migration (Rapport de l’UA)

Publié le lundi 7 fevrier 2022  |  Xinhua
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Dodo Abalo
Une 2e inauguration lance officiellement les activités du poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu
26 octobre 2018. Noépé-Akanu. Une 2e inauguration lance officiellement les activités du poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu, en présence de Nana Akufo-Addo, Faure Gnassingbé et du Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude K. Brou. Les travaux de cette infrastructure couvrent 17 hectares. Ils ont été financés par l’Union européenne (UE) pour 7 milliards de Fcfa. Ce poste-frontière juxtaposé de Noépé-Akanu est composé d’un parking pour poids lourds, d’un bureau des douanes, d’un autre pour les services d’immigration et de logements pour les fonctionnaires.
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La pandémie de COVID-19 a eu un impact majeur sur la migration, d'après le rapport du Roi Mohammed VI du Maroc sur le suivi de l'opérationnalisation de l'Observatoire Africain des Migrations au Maroc, présenté dimanche devant le 35è Sommet Ordinaire de l'Union africaine (UA).

Sur tous les continents, et en Afrique notamment, la pandémie a eu un impact majeur sur la migration : la fermeture des frontières et les mesures restrictives visant à endiguer la propagation de la pandémie ont eu "une incidence sur la mobilité des migrants", alors que la restriction des mouvements transfrontaliers a contribué à exacerber la vulnérabilité des migrants à la traite des personnes, en les exposant davantage au risque d'exploitation par les criminels, les passeurs et les trafiquants, précise ce rapport, qui a été présenté par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

"Les restrictions aux frontières n'ont pas arrêté les traversées. Elles ont eu des répercussions sur les itinéraires migratoires, avec l'apparition de routes migratoires encore plus dangereuses", explique le rapport.

Les retombées économiques et sociales de la migration ont accentué la précarité des travailleurs migrants, notamment les femmes et les jeunes, qui ont été "disproportionnellement affectés" par des inégalités socio-économiques comme le chômage, la chute des revenus dans le secteur informel ou encore l'absence de couverture sociale.

Aux conséquences de la pandémie, se sont ajoutées celles liées aux conflits et au changement climatique tels que la sécheresse, les cyclones et les inondations qui sévissent sur le continent africain, fait savoir la même source.

"La pandémie de la COVID-19 s'arrêtera - le plus rapidement possible, nous le souhaitons - mais la migration, elle, a vocation à rester", relève le rapport, ajoutant que malgré les répercussions de la pandémie, les migrants ont en effet continué à contribuer au développement de leur continent d'appartenance.

"La migration africaine ne représente que 14% de la population totale des migrants internationaux, bien moins que les migrants provenant des autres continents", précise le rapport, faisant remarquer que la plupart des migrants se déplacent à l'intérieur du continent africain et au sein de leur région d'appartenance, en particulier en Afrique de l'Ouest.
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