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Port de Lomé/Evaluation des véhicules d’occasions: Les transitaires souffrent

Publié le mercredi 9 fevrier 2022  |  Linterview
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© aLome.com par Parfait
Les activités au Port Autonome de Lomé.
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Depuis le 1er février 2022, les évaluations des véhicules d’occasion se font à la Section Evaluation des Véhicules de la Division des Opérations Douanières de Lomé-Port. L’Office Togolais des Recettes (OTR) a ainsi mis fin à la Compagnie Togolaise d’Evaluation et de Contrôle (COTEC). Sauf que cette passation pose d’énormes problèmes aux transitaires. Ces acteurs se plaignent de la lenteur du processus d’évaluation des véhicules d’occasions au Togo depuis que l’OTR a pris la main.

La valeur des véhicules d’occasion au Togo ne se détermine plus par la COTEC pour le compte de la douane. L’OTR a décidé de s’en occuper. Les évaluations des véhicules d’occasion se font dorénavant à la Section Évaluation des Véhicules de la Division des Opérations Douanières de Lomé-Port. Aussi, les demandes et les résultats d’évaluation des véhicules d’occasions se font via l’Application d’Evaluation des Véhicules d’Occasions (AEVO). Une réforme mise en application depuis le 1er février au Togo.

Malheureusement, les transitaires ne comprennent rien depuis que l’OTR a pris les choses en main. Ces hommes de terrain éprouvent des difficultés à faire leur travail. Le processus d’évaluation des véhicules d’occasions est très lent désormais au Port Autonome de Lomé. Leurs activités ne marchent plus comme ils l’auraient souhaité. La situation ralentie les activités et risque de chasser les opérateurs économiques vers le Port des pays de la sous-région si rien n’est fait. Ce lundi 7 février, des transitaires ont alerté l’opinion via la presse sur leur chemin de croix.

« Nous les transitaires, on croyait que l’OTR a pris toutes les dispositions avant d’appliquer cette réforme. Mais à notre grand surprise, pour dire vrai, depuis la semaine passée jusqu’à l’heure où nous faisons cette sortie médiatique, nous éprouvons un chapelet de problème dans l’exercice de nos activités. Avant, quand on introduit nos dossiers à la COTEC, le même jour, on a déjà la facture de l’impôt pour aller payer. On pouvait sortir le véhicule le lendemain. Mais depuis que l’OTR gère ce secteur, les choses sont très lentes. Quand on lance les demandes via AEVO, on n’a pas les résultats à temps pour ensuite aller payer. L’application n’est pas fluide. Aussi, la valeur de base qui était à 800 mille FCFA pour les petits véhicules est allée jusqu’à 1 million 200 mille de FCFA pour ces mêmes véhicules en consommation sur AEVO.

On a donc constaté une augmentation au niveau des valeurs. Aussi, on doit payer le Travail Extra Légal à 5.000 FCFA or pour la consommation des véhicules, on payait 3000 FCFA. L’autre chose est qu’avant il y avait un lien entre la COTEC et là où on paie la plaque. Mais aujourd’hui, tu vas là-bas, ils nous disent qu’ils n’ont pas de fiche pour nous vendre la plaque. Cette situation ralentie le processus. Les clients sont fatigués d’attendre dans les hôtels. Ils n’ont plus d’argent.

Ces opérateurs menacent de ne plus revenir au Togo. Ils préfèrent aller désormais à Cotonou. Il y a des soucis dans le système parce que les agréés n’arrivent pas à faire sortir les déclarations dans la mesure où ils n’ont pas la facture de la valeur pour aller payer. Des dossiers ont été introduits via l’application AEVO depuis une semaine, mais nous n’avons pas de résultats. Cela nous créé des problèmes » s’est indigné Mathias Adékpoé, transitaire au Port de Lomé.

Selon ces transitaires, l’OTR ne maîtrise pas le système. Le système électronique AEVO ne fonctionne pas comme cela se doit et donc ne les avantages pas dans l’exercice de leur métier. Ils veulent que L’Office revoit à la baisse le coût des TEL et compte tenu de l’évolution de technologie, propose à l’OTR de trouver une solution à la délivrance des attestations d’immatriculation voire A suppression par rapport à sa lenteur récurrente afin de satisfaire au mieux les consommateurs étant donné que l’obtention des cartes grises devient un calvaire.

L’Office n’est pas encore prêt pour gérer l’évaluation des véhicules d’occasion au Port, regrettent-ils. Une réunion s’est déroulée entre les transitaires et l’OTR il y a pas longtemps pour plancher sur ces inquiétudes, mais rien ne semble changer, ont-ils informé.

«L’OTR est parti trop vite. Normalement, l’Office devrait travailler pendant un moment avec la COTEC pour maîtriser le système avant de rompre le contrat et prendre les choses en charge. Ça n’a pas été fait. Nous sommes maintenant face aux problèmes qu’il n’arrive pas à régler», a regretté Mathias.
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