Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Cinq bonnes raisons de s’intéresser (enfin) aux océans

Publié le jeudi 10 fevrier 2022  |  AFD
Le
© Autre presse par DR
Le Golfe de Guinée, une partie de l`Océan Atlantique
Comment



Biodiversité, climat, ressources, production d’oxygène… Les océans jouent de nombreux rôles essentiels pour la vie sur Terre. Leur équilibre est néanmoins bouleversé par les activités humaines. A l’occasion du One Ocean Summit, un sommet international qui leur est consacré du 9 au 11 février à Brest, voici cinq bonnes raisons de s’intéresser enfin aux océans.

Ils représentent 71 % de la surface du globe et 97 % de son eau. Et pourtant, que sait-on réellement d’eux ? Si vastes, si profonds, si impénétrables, les océans conservent pour nous aujourd’hui une grande part de mystère. Un monde encore peu connu avec lequel il est pourtant urgent de faire mieux connaissance.

Car pendant que nous regardons ailleurs, les océans encaissent les excès de l’humanité : émissions de CO2, pollution plastique, surpêche, fonte des pôles, marées noires… Il a fallu attendre 2016 pour que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) décide de leur consacrer un rapport spécial, publié trois ans plus tard, soulignant leur importance dans l’équilibre du climat, mais aussi leur fragilité. Les indicateurs sont aujourd’hui au rouge, les bouleversements proches.

CE SONT DES RÉGULATEURS ESSENTIELS DU CLIMAT

Face aux dérèglements climatiques, les océans sont nos alliés invisibles et pourtant indispensables : une partie du trop-plein de carbone présent dans l’air, correspondant à plus de 25 % de nos émissions de CO2, y est pompé et dissout.

Près de 93% de l’excès de chaleur dû à l’effet de serre y est également absorbé. Les courants océaniques – comme le Gulf Stream – jouent également un rôle important dans la répartition de la chaleur à la surface de la planète.

Mais pour combien de temps encore ? Les climatologues alertent sur la capacité des océans à continuer à stocker autant de dioxyde de carbone et de chaleur dans les années qui viennent – voire à continuer à en stocker tout court ! – et sur les conséquences que de telles absorptions entraînent sur l’équilibre marin : les eaux de surface deviennent de plus en plus chaudes, acides, et s’appauvrissent en nutriments et en oxygène.

Que peut-on faire ? Réduire les émissions de gaz à effet de serre ! Sur ce plan, le groupe Agence française de développement (AFD) est pleinement mobilisé, avec une activité compatible à 100 % avec l’Accord de Paris sur le climat et des financements de projets à hauteur de 5,2 milliards d’euros en 2020 en faveur de l’atténuation du changement climatique et l’adaptation des pays menacés.

«Ce qu’il est aussi possible de faire est de mobiliser le "carbone bleu" : les écosystèmes côtiers, comme les mangroves ou les herbiers marins, ont une capacité de séquestration du carbone sept fois supérieure à celle d’une forêt tropicale. Préserver et restaurer ces écosystèmes est donc un puissant levier d’atténuation, mais aussi d’adaptation, encore trop peu utilisé», souligne Romain Chabrol, chargé de mission Océans et biodiversité à l’AFD.


ILS ABRITENT UNE DIVERSITÉ BIOLOGIQUE SANS PAREILLE




... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires