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L’Afrique en bonne voie pour maîtriser la pandémie de COVID-19 en 2022 (OMS)

Publié le lundi 14 fevrier 2022  |  AIP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo
Lomé, le 26 avril 2019. Conférence de presse. La Directrice régionale de l`OMS pour l`Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a conclu une visite officielle de 03 jours au Togo. Visite durant laquelle elle s’est entretenue avec les plus hautes autorités du pays. Dr Matshidiso Moeti a effectué des visites de terrain qui lui ont permis de toucher du doigt les réalités de la contractualisation des formations sanitaires et l’assurance santé mise en place par le Gouvernement togolais pour aller vers la Couverture Santé Universelle (CSU).
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Près de deux ans après l’apparition du premier cas de COVID-19 en Afrique (14 février 2020), le continent pourrait maîtriser la pandémie en 2022, si les tendances actuelles se poursuivent, a indiqué l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), prônant toutefois la vigilance.

Contre toute attente, y compris d’énormes inégalités dans l’accès à la vaccination, le continent a affronté la «tempête Covid-19 avec résilience et détermination, en s’appuyant sur «la longue histoire et l’expérience de l’Afrique en matière de contrôle des épidémies», a déclaré jeudi 10 février 2022, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti.

«Au cours des deux dernières années, le continent africain a travaillé plus vite, mieux et plus intelligemment pour répondre à chaque nouvelle poussée de cas de Covid-19», a-t-elle poursuivi, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Brazzaville.

Mais le nouveau coronavirus a coûté cher, avec plus de 242.000 vies perdues, plus de 11 millions de cas confirmés et des «dommages considérables à l’économie des pays». Au cours des deux dernières années, le continent a connu quatre vagues, chacune avec des pics plus élevés ou plus de nouveaux cas totaux que la précédente.

Sur le continent, ces vagues ont été hautement transmissibles mais pas nécessairement plus mortelles que les vagues précédentes. Selon l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU, chaque vague ultérieure a déclenché une réponse plus efficace que la précédente.

Lorsque l’Afrique a connu sa première vague, attribuée à la propagation du virus sauvage SRAS-CoV-2, le ratio moyen de létalité, ou la proportion de personnes infectées qui meurent du coronavirus, était élevé (2,5 %). Ce chiffre est passé à 2,7% au cours de la deuxième vague de la phase Bêta, avant de redescendre à 2,4% au cours de la troisième vague de la phase Delta.

En revanche, le taux de survie moyen au cours de la quatrième vague est faible (0,8 %). «C’est la première fois que l’augmentation du nombre de cas au cours d’une vague ne s’accompagne pas d’une augmentation proportionnelle du nombre d’hospitalisations et de décès», a précisé l’organisation basée à Genève.

Ces chiffres encourageants ne doivent pas faire oublier que l’arme «la plus puissante contre l’émergence de nouveaux variants est la vaccination», a conclu Dre Matshidiso Moeti.

A ce jour, sur les plus de dix milliards de sérum expédiés dans le monde, environ 672 millions de doses de vaccins ont été reçues en Afrique.
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