La mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a quitté vendredi 25 février Bamako. Au cours de son séjour au Mali, le médiateur Goodluck Jonathan n’est pas parvenu à s’entendre sur la durée de la nouvelle transition avec la junte au pouvoir.
Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
La rencontre n’a pas débouchée sur un accord. À la fin de leur séjour à Bamako, Goodluck Jonathan et sa délégation ont pour une fois soigneusement éviter de parler à la presse.
Dans un communiqué publié dans la nuit, la Cédéao rappelle son attachement au dialogue pour faciliter la restauration de l’ordre constitutionnel, conformément à ses «instruments pertinents», ainsi que ceux de l’Union africaine. En clair avec une main de fer dans un gant de velours, l’organisation sous-régionale ne souhaite pas pour le Mali une transition dépassant les 16 mois.
Les négociations continuent
Du côté du gouvernement malien, une source confirme: «À ce stade des discussions, c’est vrai que nous n’avons pas annoncé de date de fin de transition».
Le Mali ne se retrouve pas dans les deux schémas de sortie de crise contenue dans un rapport de travail d’une mission technique d’évaluation. Selon ce document, le premier plan débouche sur une transition de 12 mois. Le second, sur une transition de 16 mois.... suite de l'article sur RFI