UL/Interdiction d’accès au campus aux taxis-motos: Une mesure conservatoire en attendant que de nouvelles conditions d’accès soient définies (Officiel)

Publié le dimanche 27 fevrier 2022 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Des enseignants-chercheurs de la plus grande Université publique du Togo observent une cessation de travail de 06 jours pour exiger de meilleures conditions de travail et de vie
Lomé, le 04 juin 2018. Campus universitaire de Lomé. Des enseignants-chercheurs de la plus grande Université publique du Togo observent une cessation de travail de 06 jours pour exiger de meilleures conditions de travail et de vie. Certains étudiants qui ont fait le déplacement sont obligés de retourner chez eux, alors que d’autres révisent leurs cours en attendant d`autres éventuels des professeurs non-grévistes.

Il n’en fallait pas plus pour que Pr K. Dodzi Kokoroko procédât à l’interdiction aux conducteurs de taxis-motos l’accès au campus de l’Université de Lomé et ce jusqu’à nouvel ordre. Cette décision que certains jugent «inopportune» dans le monde universitaire est une réaction temporaire à un incident qui s’est produit au sein du temple du savoir entre un conducteur de taxi-moto et un agent du COPUL (Corps de la Police Universitaire) déployé à une entrée, et dont la mission était de contrôler la régularité des engins foulant l’espace universitaire.

Il ressort des faits relatés par la Présidence de l’institution que «le jeudi 17 février 2022, au cours d’un contrôle de routine, un conducteur de taxi-moto a grièvement blessé un agent du COPUL, lui causant une fracture à la jambe droite».
Avant de lever le voile sur ce qu’il convient de faire face à une telle situation, Pr Kokoroko a tenu à situer l’opinion sur les circonstances de la survenance de l’incident dans les détails. «En effet, lorsque l’agent était positionné devant le conducteur de taxi-moto et s’apprêtait à contrôler les pièces de l’engin, ce dernier a redémarré brusquement sa moto, trainant, dans cette échappée indélicate l’agent sur une bonne distance», a précisé l’universitaire-Ministre.

Ainsi, l’UL décide de fermer son accès et son espace aux conducteurs de taxis-motos sans exception. Et cela se justifie aussi par des agissements d’autres Zmen pouvant être assimilés à un acte prémédité. Le communiqué révèle ainsi «d’autres conducteurs de taxi-moto stationnés sous la clôture de l’entrée principale de l’Université de Lomé, au lieu d’agir en tout civisme, ont plutôt préféré prendre à partie les agents du COPUL appelés en renfort», après l’incident sus-décrit.

Selon la première autorité de cette institution publique, le contrôle des pièces des engins avait été instauré en vue d’enrayer la récurrence des vols de motos des étudiants et des membres du personnel. Cette interdiction, comme le mentionne le communiqué du président de l’UL, constitue une mesure conservatoire, en attendant que de nouvelles conditions d’accès, garantissant la sécurité des membres de la communauté universitaire, soient définies.

Akoyi A. & K. T.

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