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2 ans de lutte politique: La DMK passe au bilan et se projette

Publié le lundi 7 mars 2022  |  Le Tabloid
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Conférence de presse de la DMK livrant le contenu de son Mémorandum soumis au G5.
Lomé, le 14 mai 2021. Tokoin CESAL. Comme convenu lors de sa rencontre du 04 mai dernier avec le G5, la DMK a fait parvenir ce vendredi 14 mai 2021 son Mémorandum de sortie de crise au chef de la Délégation de l’Union Européenne au Togo. Dans ce document, ces opposants au régime de F. Gnassingbé plaident pour un dialogue politique sous l’égide des Nations Unies et de l’UE.
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Le 22 février dernier, cela faisait deux (02) ans jour pour jour que s’est tenue l’élection présidentielle de 2020. La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), qui persiste et signe sur la victoire de son candidat Agbeyome Kodjo, est passée au bilan, ce vendredi 4 mars au cours d’une conférence de presse au CESAL. En présence des leaders des différents partis et organisations la composant dont le «revenant» Fulbert Attisso, absent des sorties du regroupement politique depuis un petit bail.


«Pour résumer le bilan, nous dirons qu’aujourd’hui, nous sommes encore déterminés, la flamme de la lutte reste allumée malgré tout ce qui a été fait pour l’éteindre», a déclaré la Coordinatrice Générale Mme Adjamagbo-Johnson. «Depuis ce temps, la DMK ne cesse de lutter contre les forces obscures, conservatrices et prédatrices de la République de la République et leurs soutiens, en vue de concrétiser l’alternance décidée par le peuple à travers les urnes le 22 février 2020», a dardé la DMK, dans sa déclaration liminaire présentée par le Porte-parole Bouraïma Naboudja.

« La deuxième année de lutte qui vient de s’achever a connu des actions vigoureuses et encourageantes de la DMK pour récupérer la victoire du peuple (…) Nous avons mené des initiatives fortes et retentissantes aussi bien à Paris qu’à Bruxelles et à Washington pour exiger la libération du peuple togolais en lui restituant sa victoire du 22 février 2020 (…) De nombreuses autres pressions diplomatiques et médiatiques sont exercées par le Président Agbeyome Kodjo et obtiennent de plus en plus l’adhésion de personnalités importantes françaises, européennes et panafricanistes à la cause de notre lutte », relève la DMK, au registre du bilan d’actions.

« Sur le plan national, malgré toutes les entraves et les intimidations de tout genre, la Coordination nationale mène des actions déterminantes pour mettre le peuple en ordre de bataille en vue de la récupération de sa victoire. Des tournées ont été organisées à travers toutes les 5 régions dans le cadre des conférences de presse délocalisées pour sensibiliser et mobiliser le peuple. Ces tournées ont connu diverses fortunes selon les endroits et les humeurs des autorités locales. Il est de même des rencontres qui ont été effectuées avec nos structures décentralisées dans les communes du Grand-Lomé que le pouvoir a tenté de perturber par tous les moyens », énumère le regroupement évoquant aussi au passage les arrestations arbitraires dont celles de Paul Missiagbeto, Jean-Paul Oumolou, entre autres.

Quelle sera alors la suite ? «On poursuivra de plus belle en mettant l’accent sur la mobilisation du peuple qui doit continuer à se manifester et donner la main aux autres peuples africains (…) Nous l’avons dit depuis un temps déjà que cette lutte ne devrait pas être la nôtre (…) Nous continuerons à expliquer à la communauté internationale qu’elle se fourvoie et qu’elle a intérêt à anticiper sur ce qui pourrait se passer et trouver des solutions à la soif d’alternance, de bonne gouvernance, de liberté des Togolais et des autres peuples», a répondu Mme Adjamagbo-Johnson.

Cette conférence de presse était également l’occasion pour la DMK de se prononcer sur «la situation chaotique et délétère dans laquelle vivent les populations sur les plans social et économique», allusion à la vie chère et ses diverses manifestations, les «subterfuges» du régime dont la conférence internationale sur les transitions politiques en Afrique que se propose d’organiser le gouvernement, évoquant des faits contradictoires comme l’assassinat de Sylvanus Olympio le 13 janvier 1963, la modification constitutionnelle de 2002, le massacre de 2005, l’opposition en 2014 du Togo et de la Gambie à l’harmonisation de la limitation à deux du mandat présidentiel dans l’espace CEDEAO, etc.
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