JIF 2022 au Togo: Le Goethe-Institut de Lomé vante les mérites de la femme africaine

Publié le jeudi 10 mars 2022 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
JIF 2022 au Togo: Le Goethe-Institut du Togo a vanté les mérites de la femme africaine à travers la Culture.
Lomé, le 08 mars 2022. Scène Bella Bellow de l’UL (Université de Lomé). Via le Festival dénommé ‘Voix des reines’, le Goethe-Institut du Togo a vanté les mérites de la femme africaine à travers la Culture, dans le cadre de la JIF 2022. Un spectacle apprécié du monde estudiantin togolais.

La célébration de la JIF 2022 (Journée internationale de la femme) a été déclinée à travers diverses manifestations officielles comme culturelles à Lomé comme en province. Le Goethe-Institut du Togo (Centre culturel allemand) a mis un accent particulier sur le volet culturel.

Les femmes togolaises, à l’instar de leurs sœurs dans divers Etats du monde, ont célébré le 08 mars 2022, en effet, la Journée internationale dédiée à la promotion et à la défense des droits de la gent féminine. En marge des activités officielles initiées par le Gouvernement dans le cadre de cette JIF 2022, le Centre culturel allemand de Lomé a aussi organisé une série d’activités pour célébrer cette Journée. Il s’agit notamment d’une soirée littéraire le 03 mars dans ses locaux suivie d’un Festival de contes, slam, peinture et de musique le 08 mars sur la scène Bella Bellow de l’UL (Université de Lomé).

Via le Festival dénommé ‘Voix des reines’, des artistes conteuses, slameuses, peintres et musiciennes venues du Gabon, du Niger, du Bénin, du Burkina Faso et d’autres pays de la sous-région ont presté mardi dernier aux côtés de consœurs togolaises. Cette soirée festive et culturelle a été rendue possible grâce au soutien du réseau du Goethe-Institut. La scène Bella Bellow a été prise d’assaut par un public composé majoritairement de jeunes étudiantes et étudiants. Ces derniers ont montré leur attachement à la chose culturelle en s’adaptant rapidement aux contes et rythmes d’ici et d’ailleurs à eux servis.

Dans un mouvement d’ensemble, ces jeunes se sont en outre déhanchés sur le podium aux côtés des frères Kouyaté (venus du Burkina Faso) sur un rythme typiquement burkinabé. Une ambiance explosive qui a égayé le Directeur du Centre culturel allemand de Lomé, Edem Attiogbe et Fati Fousseni, présidente du Festival ‘Voix des reines’. C’était également une occasion pour des expatriés vivant au Togo et le personnel de l’Ambassade d’Allemagne au Togo de découvrir un aspect culturel des peuples africains et surtout la capacité des femmes à perpétuer la tradition orale.

Kadi Kouyaté (Burkina Faso), Rahina Balarabe (Niger), Charelle Tété Hounvo (Bénin), Amee Slam (Côte d’Ivoire), Arlette Maganga (Gabon), Santi Dorim (Togo), Cécile Méba (Togo), Bibi Reine (Togo), Amivi Homawoo (Togo), Ethie Essiomlé (Togo) et Fati Fousséni (Togo) ont été les artistes qui ont donné un relent singulier à la célébration de la JIF 2022 sur la scène Bella Bellow de l’UL.

Associer aussi la littérature à la JIF 2022

Toujours dans le cadre de la célébration de la JIF 2022, l’écrivaine d’origine allemande, Dr Natascha Ueckmann, a présenté au Goethe-Institut Togo au grand public togolais son ouvrage «Genre et orientalisme» paru en avril 2020 aux éditions ‘UGA’. Dans cet ouvrage, l’universitaire Ueckmann présente l’image de la femme orientale sous le prisme du regard porté sur elle par des voyageuses occidentales (épouse de diplomates, touristes, aventureuses et autres). Sous la plume de Natascha Ueckmann, la femme orientale (d’Afrique ou d’ailleurs) est décrite comme un objet de fantasme, un être sensuel réduit à des tâches répétitives (guide, ménagère, courtisane). Il s’agit d’une étude scientifique menée par Natascha Ueckmann qui a subrepticement dressé des lignes de comparaison entre les femmes orientales et occidentales.

Akoyi A. & K. T.

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