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Marchandages politiques: Le CPC se dote de son 1er bureau tout en espérant toujours une participation de l’ANC, de la DMK et du CAR aux travaux

Publié le mardi 15 mars 2022  |  aLome.com
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & K. T.
Première réunion du CPC (Cadre Permanent de Concertation).
Lomé, le 21 janvier 2022. Cabinet du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires. Première réunion du CPC (Cadre Permanent de Concertation) boycottée par la DMK et l`ANC.
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La 2è réunion du CPC (Cadre permanent de concertation) s’est tenue ce 15 mars à Lomé dans les locaux du Ministère de l’Administration territoriale. Le Cadre s’est doté à cette occasion de son premier bureau sur les 3 prochains mois. Un bureau formé de 3 personnalités politiques provenant de 3 différents partis.

Boycottés par le CAR, l’ANC et la DMK, les travaux du CPC se sont poursuivis ce mardi dans la capitale togolaise, en plein cœur du quartier administratif. Ils ont duré environ 1h30 minutes. Les discussions entre acteurs politiques de ce jour ont permis essentiellement à ce Cadre de se doter de son 1er bureau couvrant le prochain trimestre, c’est-à-dire avril, mai et juin. Ce premier bureau est composé de Gerry Taama du NET, Adrien A. Beleki de la CPP et Pacôme Yawovi Adjourouvi d’UNIR. L’ex-officier militaire Taama préside ce bureau.
Le CAR, l’ANC et la DMK ont boycotté la rencontre de ce 15 mars en invoquant diverses raisons politiques.

Les travaux du CPC avaient été lancés le 21 janvier par le ministre Payadowa G. Boukpessi. L’existence juridique de ce Cadre découle d’un arrêté ministériel. Le lancement de ces nouvelles discussions politiques inter-Togolais avait été précédé par des marchandages sur 6 mois au sein du CNEAP (Concertations nationales entre acteurs politiques).
Les conclusions issues des CNEAP divisent profondément, depuis juillet 2021, le parti au pouvoir et l’Opposition extraparlementaire. Tout particulièrement au sujet de la recomposition des institutions comme la CENI. Cependant, depuis le 21 janvier dernier, le Parlement a enclenché la procédure du renouvellement de la HAAC, de la CENI et de la CNDH, en lançant l’appel à candidatures pour les postes censés être renouvelés par les députés selon la Constitution togolaise.

Depuis le début du processus de démocratisation au Togo en octobre 1990, plus de 20 sessions de dialogues inter-togolais ont déjà été tenus entre le parti au pouvoir et l’Opposition. Les consensus issus de ces marchandages politiques peinent généralement à se traduire dans la pratique ! Par exemple, en 2006, au terme de l’APG (Accord politique global) qui avait apaisé le pays au sortir d’un scrutin présidentiel d’avril 2005 meurtrier (au moins 500 morts selon l’ONU), il a fallu 13 ans pour mettre en œuvre et actualiser les réformes constitutionnelles que recommandait cet Accord.

Edem G.
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